vendredi 29 mai 2015

Le temps, le temps, et rien d'autre

Bonjour tout le monde!

Cela fait quelques semaines que j'ai envie de raconter certains trucs, puis le temps et la fatigue me gagnent toujours. Mais voici qu'aujourd'hui, j'en fais ma priorité car des choses doivent être mises à jour ici, question de ne pas perdre le fil.

Je suis donc toujours en pleine recherche d'appartement, celui que j'ai visité l'autre fois ne faisait pas l'affaire, hélas...  Je dois quitter mon logement au plus tard le 1er juillet. Je garde espoir, je suis en attente d'une réponse pour un endroit que j'ai aimé en le visitant, parmi tant d'autres qui ne me plaisaient pas. Maintenant,  obtenir un logement comporte la même démarche que pour obtenir un emploi. Entrevue, enquête de crédit, vérification de références d'ancien proprio et d'employeurs. ... ouf, allumez des cierges et priez avec moi svp!



D'un côté,  je me disais peu importe si ce n'est pas l'appartement idéal, je redéménagerai l'an prochain s'il le faut, car l'essentiel pour le moment est de m'éloigner de Delarte et de me rapprocher de mon travail. N'est-ce pas?
Puis en y réfléchissant,  je me suis dit que non, il faut absolument que je me trouve un endroit chouette où mes enfants voudront habiter.

Parce que oui, je suis toujours dans la bataille avec mon aîné.  Il est encore revenu sur sa position, il ne veut plus déménager en ville chez moi, il tient mordicus à aller à l'école secondaire avec ses amis. Il me harcèle littéralement tous les jours parce qu'il dit avoir pris sa décision,  que c'est sa vie, que je suis méchante, etc, bref tous les arguments d'ado qu'il puisse sortir.  D'autant plus que son père n'aide pas la sauce en insistant sur le fait que je me fous de l'opinion de mon fils, que je ne pense qu'à moi....  blablabla
Ça me prend vraiment beaucoup de force mentale pour ne pas craquer. Si je sens que je flanche, je vais m'enfermer dans ma salle de bain pour prendre de bonnes respirations, et la rage passe. De temps en temps, je téléphone à la ligne parents, où je trouve toujours une écoute attentive et des trucs pour mieux gérer ma détresse. Des perles, ces intervenants,  je vous dis!

Heureusement,  mon plus petit ne me donne pas ce genre de problèmes. Il suivrait sa maman même au fond de Calcutta, que ça ne changerait pas grand chose pour lui. Lol

Parlant du plus petit (10 ans), l'autre jour il m'aidait à ranger du linge et il m'a dit, à brûle-pourpoint: "Maman, Papa dit que tu couches avec d'autres hommes."
!!!!!
Ce n'est pas la première fois que Delarte dit ce genre de choses, certaines s'en souviendront. Mais quel con. Premièrement,  que veut dire cela? Je ne suis plus mariée avec lui, donc j'ai le plein droit de coucher avec qui je veux. Deuxièmement,  "d'autreS hommeS", cela implique plus d'un, alors qu'il n'est aucunement informé ni de la nature ni le la quantité de mes fréquentations... et troisièmement,  comment un père peut dire ce genre de chose à son enfant de 10 ans à propos de sa propre mère????
Ça me sidère et ça me fait mal, bien malgré moi...

Il utilise les enfants pour m'atteindre, là.  Non? Les faits sont clairs, personne ne pourrait en douter. Non?
Ou bien c'est moi qui suis parano??

Je dois réellement faire un effort incommensurable pour calmer la colère qui monte en moi. J'ai des pensées malsaines, je voudrais tout casser. Mais je reste zen, je respire, je compte les jours qui me restent afin de me libérer enfin.
Me libérer de ma cage. Me libérer de cet appartement à 10 pas de chez lui, où je n'ouvre pas les rideaux, où je ne reçois pas d'amis. Me libérer de ces ondes négatives qui me plombent jusque dans mon logis, de cette peur qu'il passe frapper dans une fenêtre,  de ce dégoût de devoir accepter sa bicyclette sur ma terrasse,  de cette hantise de prendre une marche et le croiser dans les rues avoisinantes.

Recommencer à respirer à pleins poumons. Rouvrir mes rideaux. Refaire des fiestas chez moi avec mes amis les plus précieux. Ne plus avoir l'angoisse qu'il soit à son balcon lorsque je rentre tard.
La paix. La paix. La paix. Ravoir ma paix.


1 commentaire:

Unknown a dit…

Coucou Aline,

En effet, le pensionnat ça coûte une belle beurrée... donc pas trop crédible comme menace! lol
Par contre, tu me fais penser à un truc. MOI je pourrais considérer que mon fils est au pensionnat, si par hasard l'histoire finit ainsi, qu'il reste pour aller à l'école avec ses amis, et donc qu'il loge chez son père.

Ce ne sera pas facile... le temps dira son mot. Soyons patientes...