dimanche 28 juin 2015

Aliénation parentale... ou non?

Les enfants sont venus chez moi plusieurs fois au cours de la journée,  alors que Delarte en a la garde. Pour faire changement.
Je me dis que c'est le dernier weekend où ce va-et-vient s'opère entre nos deux apparts. Vivement la fin de ce cauchemar.

14h, ils débarquent en me disant qu'ils sont venus m'aider à faire des boîtes, que Papa est sorti jusqu'à 16h. Haha, elle est bonne.
J'ai dit: "alors aidez-moi pour vrai!" Et je leur ai donné des directives claires. Ils se sont exécutés très gentiment.

16h, Delarte n'est toujours pas rentré.  J'amène les enfants avec moi faire des commissions, porter des objets dans un magasin de trucs usagés,  rendre des choses à une amie.
16h30, on voit Monsieur à son balcon. Le petit va lui parler, il dit qu'il va encore sortir une heure ou deux.

18h30, Delarte sonne chez moi. Les enfants partent chez lui.

21h, l'aîné sonne a nouveau chez moi. Il a les yeux rougis et il renifle. Je lui demande s'il pleure, il dit "J'AI pleuré,  oui. Mais je ne pleure plus. Papa m'a dit de venir te parler pour t'expliquer les choses."
Je lui ai dit de parler, que je l'écoutais.

"Papa a payé 500$ à une avocate pour son idée de me garder avec lui. Là je lui ai dit mon idée et il est fâché parce qu'il dit qu'il va devoir encore payer son avocate, et que ça va même pas marcher. Il dit qu'il aurait pu manger avec cet argent,  à la place. Que c'est comme si il jetait de l'argent par la fenêtre.



Est ce que tu peux dire mon idée à ton avocate, toi? Je veux que quelqu'un sache mon idée."

Je suis restée très calme,  je lui ai dit que son idée était logique et que je le comprends très bien, que oui j'en parlerai à mon avocate. Mais de la même façon dont lui il est convaincu de son idée,  moi je suis autant convaincue de la mienne,  et Papa est autant convaincu de la sienne.  Et c'est pour ça que ce sera quelqu'un d'autre qui tranchera pour nous. C'est ce qui se passe lorsque les gens ne trouvent pas d'accord entre eux.

Moins de 10 minutes plus tard, mon petit sonne chez moi à son tour. Quand je lui demande pourquoi il est venu lui aussi, il me répond :
"Papa parle sans arrêt,  il me fatigue. Il parle contre toi et contre Nonna (ma mère). Il dit que Nonna est une sorcière. Je suis plus capable de l'entendre!"

J'ai dit à mon fils: "Ah oui? Eh bien... le sang de Nonna coule dans mes veines, et dans le vôtre aussi. Alors ça voudrait dire que je suis aussi une sorcière et vous deux petits sorciers?"
Mon petit a dit: "Ah ouais! Cool!" Ils se sont mis à rire en faisant des gestes de magiciens.

On a discuté encore, j'ai tenté d'apaiser leur stress évident.  Je leur ai dit que tout va se dérouler comme il se doit, de faire confiance à la vie.  Que peu importe la décision du juge, on devra faire avec, apprendre à l'accepter, même si c'est pas notre idée à nous qui est retenue. Là, on a trois idées. Toutes les idées sont possibles. On ne sait pas ce que le juge va décider, mais il va choisir ce qu'il croit qui est le mieux. La justice a déjà vu plein de cas similaires,  ils connaissent leur travail, donc il faut les laisser faire leur travail.

Puis mon aîné m'a dit : "J'aimerais savoir quelque chose. Pourquoi tu demandes 46$ chaque deux semaines à papa?"
J'ai répondu : "Je ne DEMANDE rien du tout. C'est la loi qui dit qu'il doit me donner ce montant.  Parce que Papa gagne plus que moi, et on s'occupe de vous à part égale. Alors pour équilibrer les choses, pour les dépenses pour vous, la loi calcule et ajuste les revenus des parents."

21h30, je leur dis qu'il est tard, qu'ils devraient rentrer chez papa se coucher. Mon petit dit "Je me demande ce qui se passe dans la tête de Papa. Il doit se demander pourquoi on revient pas encore... il va se fâcher. "

J'ai dit qu'"on n'a pas besoin de savoir ce qui se passe dans sa tête. On le saura jamais."
Je leur ai répété que la colère de Papa lui appartient,  qu'ils doivent faire un mur...
On s'est fait de gros câlins et dit des je t'aime à la tonne.


samedi 27 juin 2015

Plus que 4 dodos!

Wow, je suis par moments euphorique malgré tout ce stress qui me bloque le cou et le dos... Dans 5 jours, je serai enfin dans un appartement où je me sentirai bien,  libre, en sécurité, sans voisin espion, sans énergie négative environnante. Je pourrai enfin laisser mes rideaux ouverts presqu'en permanence, respirer à pleins poumons, entrer et sortir de chez moi sans être obligée de penser à lui continuellement!
Bonheur... oh oui, je sens qu'il arrive, le bonheur!



Hier soir à 17h30, les enfants sont retournés chez lui.  Même pas 15 minutes plus tard, mon petit ressonne à ma porte et me demande de l'aide pour prendre son vélo dans la cour arrière  (cour commune avec tous les locataires, dont Delarte).  Je lui dis de demander à Papa, parce que là c'est Papa qui est responsable de lui ce soir. Il me répond :

"Papa est occupé à discuter avec l'aîné. Il est fâché parce qu'il a payé plein d'argent à l'avocat et là il va devoir repayer. Parce que l'aîné et lui avaient fait un plan,  et là l'aîné veut changer le plan.  Alors il va devoir retourner payer d'autre argent! "

!!!!!
Pourquoi impliquer les enfants dans cette bataille juridique?  Pourquoi il agit comme s'il faisait équipe avec mon fils, contre moi. Dire "on a un plan", c'est tordu, non?

J'ai regardé mon petit, j'ai respiré profondément, je lui ai dit d'aller demander à Papa de prendre son vélo derrière. Je ne vais plus réagir,  j'ai besoin de mon énergie pour finir mes cartons et déménager.  Concentration, Amthyste. Focus.

Je ne sais plus quoi dire, de toutes façons... je suis abasourdie devant tant de bêtise.
Mais qu'est-ce qu'il a donc dans la tête???



mercredi 24 juin 2015

L'amour est plus fort que la haine?

Je suis allée chez l'avocate hier matin. Delarte veut garder l'aîné et me laisser le petit. Il veut qu'on aille en cour débattre la garde de l'aîné......

Je lui ai demandé  "Alors tu veux sėparer les enfants, c'est ce que tu veux?"
Il a répondu  "Je pense à un enfant à la fois. Ils se verront les weekends. De toutes façons, ils se chicanent tout le temps quand ils sont ensemble, ils sont trop difficiles à gérer lorsqu'ils sont tous les deux."

Mon avocate a rédigé les nouveaux papiers, lui a conseillé de prendre un avocat, l'a informé qu'elle attendra les papiers de son avocat, et que si on ne reçoit rien, le 9 juillet on se voit directement en cour.

Chaque fois que mon avocate sortait de la pièce pour faire des photocopies,  il me disait un tas de conneries...



Exemple 1. Lorsque l'avocate lui a dit qu'il devra payer pour son avocat ainsi que pour l'avocat pour l'aîné,  le cas échéant,  il m'a dit "tu me dois toujours 3000$ de ton fond de pension, c'est avec ça que je vais payer mon avocat." [Pour l'histoire, il n'avait pas de fond de pension au moment du divorce, il a "gentiment" renoncé à sa part lorsque je lui ai demandé de me laisser cet argent puisque je ne travaillais plus et ma période de chômage était terminée.]

Exemple 2. Il interrompait mon avocate sans arrêt.  Après son départ,  elle m'a dit en levant les yeux "C'est pas facile, avec lui! Il n'écoute rien! Lorsqu'on lui parle, il pense déjà à ce qu'il a besoin de dire lui."

Exemple 3. Mon avocate a pris le temps de lui expliquer tout ce qu'elle inscrivait dans le nouvel affidavit, stipulant la nouvelle date de cour pour le 9 juillet.  Quand elle lui a dit de signer, il a dit "Non! Je ne signerai rien, Madame!"
!!!!!
Mon avocate a haussé le ton. Elle lui a dit "Alors Monsieur,  on se voit en cour ce jeudi le 25 tel que prévu auparavant."
Moi j'ai vraiment été trop gentille, je lui ai expliqué tout dans sa langue. Il a signé.

Exemple 4. Il m'a dit "L'aîné m'a dit que tu préfères aller chercher des boîtes ou faire du bénévolat plutôt que de t'occuper de lui et le voir jouer au basket. Il a dit que tu te braques à chaque fois qu'il veut te parler du fait qu'il ne veut pas déménager.  Tu vas t'enfermer dans la salle de bain et tu pleures."
!!!!
Je me sens tellement mal.... mon fils lui raconte tout.... il ne se rend évidemment pas compte de la gravité de la situation. Delarte prend ce que mon fils lui dit, le sort de son contexte, mélange des histoires différentes et retourne tout dans tous les sens... évidemment, en bon mpn.



Exemple 5. Il m'a dit "Tu ne penses vraiment qu'à tes besoins,  tu te fous des besoins de ton fils. Lui il veut rester ici avec ses amis, avec moi. Tu penses que je ne peux pas m'occuper de lui?"
Je lui ai rappelé qu'il n'a jamais fait un seul devoir avec les enfants,  que c'est moi qui les ai encadrés, et l'aîné est à l'école depuis 7 ans.  Que c'est parce que je les encadre qu'ils réussissent.
Il m'a répondu "L'aîné réussit parce qu'il est intelligent, c'est mon fils!"

Il n'a vraiment aucune conscience de tout ce que cela demande d'encadrer des enfants tout au long du primaire pour arriver jusqu'au secondaire.

Exemple 6. Relatant le fait que je lui aie envoyé une lettre détaillant ce qu'il me doit pour les dernières dépenses concernant les enfants,  il a dit "Tu m'as envoyé une lettre avec tes dépenses,  tu t'imagines que je vais payer la moitié de ça?  Les réparations des vélos,  c'est ton choix! J'aurais pu les réparer moi-même! "
[Pour les détails,  ces réparations m'ont coûté 72$, problèmes de freins, disques rouillés,  changements de pièces,  etc.]

J'ai ri, j'ai dit "Tu AURAIS pu? Pourquoi tu ne l'as pas fait, alors que les enfants avaient besoin de leurs vélos pour les activités scolaires? "
Mon avocate lui a rappelé qu'il doit payer 60% des dépenses pour les enfants,  et moi 40%. Je le lui ai répété dans sa langue maternelle. Mais il n'a probablement pas intégré.

Exemple 7. Pendant que mon avocate rédigeait son rapport, elle a demandé comment on s'arrangeait pour la garde durant l'été.  Je lui ai expliqué que depuis 3 ans, les enfants ne vont plus au camp de jour pour toute la saison, faute de sous de part et d'autre.  J'ai dit que les soirées et nuits, oui c'est la garde partagée une semaine sur deux.  Mais tous les jours, c'est moi qui jongle en les laissant chez des copines, qui les garde avec moi le vendredi ou d'autres jours.

Delarte à répondu "Mais ça c'est TON problème,  Amthyste,  si tu déranges tes amies pour garder tes enfants!  Moi je pense que tu abuses de tes amies!"
Il a déclaré que c'est une garde partagée pendant l'été,  et qu'il amènera les enfants à son boulot une semaine sur deux. [Par ailleurs,  un entrepôt très peu sécuritaire pour des enfants,  dans un quartier industriel où ils ne pourront même pas prendre une marche dehors.]

Exemple 8. Il m'a dit "Tu achètes les enfants pour qu'ils déménagent avec toi en leur promettant un chien, un chat! Si on était restes dans notre maison,  ils auraient pu avoir tous les animaux qu'ils veulent. "
[J'ai le projet de me procurer un chat a l'automne. J'ai cherché un appartement où le chats seraient acceptés. Il n'a jamais été question d'un chien dans l'appartement.]


Lorsqu'il a quitté le bureau,  j'y suis restée encore 30 minutes, j'ai craqué,  éclaté en sanglots.......

Je voudrais que mon aîné cesse tout esprit de contestation, qu'il comprenne que vivre avec son père est néfaste pour sa psychologie à long terme....


mercredi 17 juin 2015

Pas trop fort en calcul...

Mercredi, 17h.
Mon aîné m'appelle au bureau, d'une cabine publique (ils sont de garde chez le père et il n'a plus de téléphone chez lui -- y'a pas payé sa facture, le tit-monsieur) et me dit:
"Maman, il faut que tu reviennes, j'ai un gros problème, j'ai besoin d'argent pour la sortie de vendredi (il va à Ottawa avec sa classe), je dois manger au restaurant et j'aimerais aussi acheter un petit souvenir."


!!!??

Je lui réponds: "Je ne comprends pas ce que tu me dis, mon chéri. Tu es chez Papa cette semaine, c'est lui qui doit s'occuper de te donner l'argent. Je ne vais pas retourner jusqu'à la maison, je suis en ville jusqu'à vendredi."

Mon fils me répond: "Mais qu'est-ce que je vais faire, moi? Papa n'a pas d'argent, il lui reste 45$ pour la semaine, et il ne sait même pas si il va avoir sa paye vendredi! Il va être trop tard de toutes façons, je pars vendredi matin, moi!"

!!!??
Mais quel imbécile, de dire tout ça à l'enfant. Franchement.

Et là, j'entends Delarte à l'arrière, qui dit: "Passe-moi ta mère!"

Il prend le téléphone et m'explique qu'il a un paiement de ceci et de cela qui passent dans son compte demain, que blablabla, qu'il n'a pas d'argent à lui donner, à l'aîné.

Je pompais littéralement, il m'énervait vraiment... j'peux pas croire qu'on puisse être con à ce point.
Je lui réponds donc, d'une voix décidée et claire: "Écoute, Delarte, je ne comprends rien de ce que tu me dis. Tu peux très bien lui donner 20 ou 25$ pour qu'il mange et qu'il s'achète une babiole, non? Je ne vais pas faire toute cette route pour venir lui donner 10 ou 15 dollars! À part que le weekend dernier, j'ai réparé son vélo pour 22$, vendredi je dois récupérer le vélo du petit pour 55$, redéposer le vélo de l'autre pour un autre truc qui me coûtera certainement encore un autre 30$. Tu m'as donné quelque chose pour ces dépenses-là? Ah, aussi, j'ai acheté un cadeau d'anniversaire samedi dernier pour 25$. Et tu me dois encore 16$ pour le montant du camp du petit, la semaine dernière. Tu veux que je continue?
ALORS, je ne comprends pas ce que tu es en train de me dire là. Tu peux m'expliquer?"

Il me répond, l'air totalement bouché et confus: "Ok, c'est correct, Amthyste. Bonne soirée."

Et je réponds en raccrochant: "Bonne soirée."

Non mais oh, je rêve!!!???

dimanche 14 juin 2015

Les weekends se suivent et se ressemblent

Les enfants devraient être de garde chez Delarte depuis vendredi soir.

Vendredi, j'ai disparu de chez moi juste avant l'heure de leur retour de l'école (15h30).  Ils ont été comme prévu chez leur père. 

Samedi, ils ont sonné chez moi à 8h30, je ne me souviens plus de ce qu'ils voulaient. Je devais sortir à 9h 45 pour des commissions avec une amie. Je les ai renvoyés chez Delarte. 

A 13h, ils sont revenus,  je devais les amener à une fête d'un ami (Évidemment, Monsieur ne m'a pas demandé si il devait payer la moitié du cadeau). Heureusement, c'est le fils d'une bonne amie à moi, je suis donc restée pour l'aider à gérer 16 garçons invités! On est rentrés vers 21h.

Dimanche,  ce matin donc, les enfants sonnent chez moi à 8h45. [Hier, je leur avais pourtant spécifié "demain, ne venez pas me sonner à 8h30 hein!".... ]
Ils me disent qu'ils doivent préparer leurs vélos,  y'a des activités à vélo de prévues avec l'école dans les prochains jours.  Bien sûr, qui se tape le nettoyage et les ajustements?  C'est bibi!



Je dis à mon aîné qu'il me semble que Papa devrait considérer que c'est un boulot de mec, ça,  non? Il me répond que Delarte a dit qu'il était fatigué,  qu'il n'a pas dormi de la nuit. ... la belle excuse.

Alors je m'installe dans la cour avec les vélos, j'époussète, je citronne et je bicarbonate,  j'huile, je boulonne et déboulonne. Puis je réalise que certains trucs dépassent mes compétences,  on doit aller chez Docteur vélos.
J'embarque de peine et de misère les deux vélos dans ma voiture, et je file avec mes deux loulous. Deux heures et quelques dollars plus tard, on rentre à la maison avec un seul vélo, l'autre est demeuré aux soins intensifs.

Il était 14h, les enfants sont retournés chez lui. Delarte ne va sûrement même pas considérer qu'il me doit la moitié de la facture, là non plus...

Bref, je suis un peu dégoûtée car moi j'avais prévu avancer avec mon empaquetage. ... zut!  Et là, je suis épuisée. .... :(

En tous cas,  une bonne affaire s'est produite,  je crois que mon aîné réalise une fois de plus qu'il ne peut jamais compter sur son père pour les choses importantes.
Enfin, je rêve peut-être. ...


vendredi 12 juin 2015

Une lettre avec des violons

Bon. Delarte n'a plus de téléphone depuis 2 ou 3 semaines.  Tant mieux,  j'ai la paix. Mais avant hier soir, il m'a envoyé une lettre manuscrite par les enfants, que j'ai lue à mon retour du bureau. 2 pages.

Il parle en paraboles,  comme d'habitude. D'interminables phrases avec un semblant de poésie,  qui semblent écrites par un total déséquilibré du coeur.  Pour vous donner une idée,  je vous traduis le texte, tel quel (j'ai mis des paragraphes pour faciliter la lecture mais tout est en un seul bloc au visuel):

"Salut, 
je regarde par la fenêtre et je vois ce que tu sais. J'aurais envie de te dire ce que tu ne veux pas entendre. Je comprends que ça te dérangeait que quelqu'un te mette la réalité en face mais tu aimes vivre dans ta bulle. 

Je te rappelle que je ne me suis jamais permis de te mettre les bâtons dans les roues, je ne t'ai jamais rabaissėe ni critiquée parce que tu as toujours été la femme que j'aimais et la mère de deux merveilleux garçons qui ne méritaient pas de vivre ce qu'ils vivent,  parce que c'est moi qui ai été l'immature qui n'a pas arrêté ta folie, qui encore malgré tout me blesse et je vis le quotidien avec beaucoup d'angoisse.

Tout ceci pour te dire que je n'ai pas été méchant comme tu le prétends  [ici, il parle de membres de ma famille (ma tante, ma cousine, ma mère) comme, quoi il ne leur a jamais parlé contre moi]. Je ne suis pas une personne hypocrite et je mérite un certain respect. Mais je me retrouve diffamé sur Internet  [j'ignore de quoi il parle, peut-être des courriels envoyés à mes amis, qu'il a lus? Je ne parle jamais de lui sur les réseaux sociaux].
Mais je te dis, Amthyste, je ne suis pas fâché,  la solitude et le silence remplissent l'âme de réflexions saines,  bonnes, et je suis fier de ma pensée. 

Dimanche, je suis allé me réconcilier avec Dieu et par hasard c'était la journée de l'amour et de la fidélité,  des couples qui respectent les phrases 'pour le meilleur et pour le pire', qui ont le courage de lutter pour la réussite de ce qu'ils ont créé,  la famille. 
Je me sentais l'unique à avoir échoué mais j'étais content pour ces gens. Je voulais sortir pour éviter les larmes.

Conclusion,  je te veux du bien. Donne aux autres ce que tu aurais dû me donner à moi, mais s'il-te-plaît,  occupe-toi de tes affaires, merci.  [Encore ici, j'ignore ce dont il parle ]

Pour finir, [là il me dit qu'il ne peut pas venir chez l'avocate le 22 juin].

Mes respects,
Ton ex Delarte."

Quel poète,  n'est-ce pas!  Qu'en dites-vous?

Violoniste à la fenêtre, Henri Matisse. 

lundi 8 juin 2015

Dans la mer, il y a des écueils...

J'ai passé un long weekend de trois jours avec mes enfants. Vendredi, il faisait beau et ils avaient congé pédagogique, donc je les ai amenés voir le nouvel appartement, et leurs futures écoles, je leur ai montré un peu le quartier. Ils aiment beaucoup!
Le soir, je les ai amenés à une soirée chez des amis en ville, on est revenus après minuit. C'était très cool! :)

Mais mon aîné a des rechutes régulièrement pendant une même journée, de "je ne veux pas déménager". Sa résistance au changement est hallucinante de ressemblance avec son père, ça me tue.

Hier, c'était la crise totale. On a commencé à faire des boîtes, son frère et moi, et il n'a pas voulu nous aider. Il a dit qu'on avait encore plein de temps, que c'est pas demain qu'on part.
Je lui ai expliqué qu'on a beaucoup de choses à emboîter, que si on commence la veille, on n'y arrivera pas. J'ai fait le parallèle avec ses gros devoirs à l'école qu'il fait parfois à la dernière minute.

Il est resté assis sur le divan comme une larve, à jouer au Xbox... J'avais beau lui dire de se bouger, il a fallu que je me fâche et qu'il s'en aille dans sa chambre en criant à l'injustice de la vie... "à quoi ça sert de vivre? personne ne me comprend, c'est vraiment injuste, je suis un esclave, blabla...."

Il a même poussé l'odieux jusqu'à me dire: "on déménage à chaque 4 ans, ça me tente pas. J'aime pas déménager, on n'est pas des gitans."
C'est l'insulte que son père utilisait , que je suis une gitane.
Je vous jure, je vois son abruti de père devant ma face lorsqu'il me parle ainsi. J'ai juste envie de lui dire de foutre son camp hors de ma vue.
J'ai malheureusement pas su garder ma zénitude. Je lui ai dit: "oui, je suis une gitane, t'as un problème avec ça!?*(&?"?"%&?%*"

Le temps a passé,  je lui ai parlé longuement en allant le voir dans sa chambre, après m'être calmée... (j'étais verte)
Il est ressorti et voulait faire SA boîte, avec SES affaires perso. Il allait défaire nos boîtes pour prendre ses affaires! Le matin même, on a mis leurs livres dans les boîtes, son frère et moi. Il ne voulait rien savoir de nous aider, et là il allait défaire nos boîtes pour faire SA propre boîte de SES livres. Non mais oh!!
Je lui ai dit que non, qu'il était trop tard pour les livres. Mais qu'il peut s'occuper de ses autres effets personnels, sa déco, les jeux, etc.

Il s'entête en plus quand je lui parle, vous devriez voir le regard condescendant qu'il me lance... et entendre tous les mauvais mots qu'il lance à son petit frère.
Il a la rage... ça sort tout croche...  Et ça fait mal à tout le monde autour.

[au fait, j'ai oublié de vous dire que pendant les dernières semaines, lorsque les enfants étaient de garde chez Delarte, ils sont revenus chez moi chercher 1) un rouleau de papier de toilette, 2) du beurre d'arachides ]


Vivement le 2 juillet, que ce déménagement soit derrière nous.



mardi 2 juin 2015

Quand le vent se met à tourner!

Bonne nouvelle, très bonne nouvelle, aujourd'hui!
J'ai eu l'appartement que je voulais!!! :)
Je suis si heureuse!!! Wouahouhhh!  Je me pince, j'ai l'impression de rêver! Je vais passer dans une autre phase de développement de ma vie. Je vais enfin me remettre à vivre une vie digne de ce nom et enfin redevenir réellement libre de mes allées et venues.

Je ne sais pas comment je vais faire pour ne pas être obligée de lui donner ma nouvelle adresse, à Delarte. Vous avez des trucs?

J'ai visualisé ce moment depuis des mois, j'ai envoyé plein de bonnes ondes dans l'univers, j'ai tant espéré,  j'ai su être patiente et persévérante. Quel bonheur qui m'envahit en ce moment même! Quel soulagement,  ce soir pour m'endormir...
Merci la Vie!