samedi 21 février 2015

Un autre samedi de va-et-vient incessant

Aujourd'hui, je n'ai normalement pas la garde des enfants, mais comme bien souvent, ils ont débarqué chez moi à 10h. Le petit devait faire des devoirs, le grand devait préparer sa valise car il part en classe neige mardi, pour trois jours.

L'aîné me tend 20$ et me dit "Tiens, Papa t'envoie 20$, au lieu du 42$ par semaine qu'il te doit, vu qu'il a payé 52$ la location de mon équipement de hochey pour le tournoi d'hier. Comme ça tu n'as pas besoin de lui payer la moitié pour la location."

!!C'est quoi le rapport?????
1) pourquoi impliquer l'enfant dans ces calculs?
2) il ne comprend pas le principe de la pension ou quoi?

Mon fils me dit que Papa veut que je l'appelle. Évidemment.
Eh merde, ça recommence........ Je l'appelle, non sans réticence.
Je lui explique que la pension est un truc à part, que j'ai déjà payé plein de fois des choses dont je ne lui ai jamais demandé la moitié, alors qu'il ne me dise pas que je lui doive quoi que ce soit pour cet équipement de sport qu'il a loué! Alors que c'est moi qui ai payé pour la classe neige, et aussi pour les choses de la fête du petit, dimanche dernier, etc!

Il me dit "Ben voyons, Amthyste, on peut s'arranger entre nous, pas besoin que je te donne 40$ chaque deux semaines alors que tu dois me donner la moitié pour d'autres choses! C'est ridicule."

Ça c'est tordu.
Grrrrr! envie de le foutre dans la prochaine fusée qui décolle pour Mars, moi!!

Ah!  Il a dit "Pour la fête du petit, je ne te dois rien, j'étais même pas invité!". !!!!!!!!! No comment!!!

Midi. Mes enfants retournent chez lui pour dîner. 15 minutes plus tard, l'aîné m'appelle pour m'expliquer que Papa a préparé un plat qu'il n'aime pas et qu'il le force à manger, blablabla.
Je lui explique que ça ne me regarde pas, de régler ses affaires avec son père. Il me demande s'il peut venir manger des céréales chez moi!! Et il me passe le père.

Delarte, furax, gueule comme un puma qui a la patte cassée, dit que c'est pas un petit garçon de 12 ans qui va gérer sa vie et lui dire quoi faire. Qu'il veut que les enfants mangent des légumes parce qu'il les trouve pâles, qu'ils mangent juste des sandwichs le midi (Sous-entendu les boîtes à lunchs que je leur fais pour l'école), blablabla.

Il me repasse l'aîné, qui pleure et me supplie de revenir chez moi. En même temps, je reçois un courriel du petit, qui m'écrit de sa tablette: "chère maman, papa est méchant, il nous dit plein de méchancetés, il nous crie dessus. :( :( :("

!!!!! Mais quelle cacophonie!

Je dis à mon fils de faire un effort, de manger parce que Papa est vraiment trop fâché, là. J'entends Delarte qui gueule à l'arrière, il me parle à moi, pendant que mon fils me parle au téléphone. Il dit que c'est pas dans sa ville que j'aurais dû débarquer du train, la première fois que je suis allée dans son pays, mais c'est dans la ville d'à côté!!
!!?!!!??

Mais..... Il ne se rend pas compte qu'on ne dit pas ces choses devant ses enfants??

30 minutes plus tard, l'aîné frappe à ma porte, en larmes...
Le petit le suit quelques minutes derrière lui, et me dit d'appeler Papa. Là, je l'appelle encore et je lui dis de se calmer et d'apprendre enfin à gérer ses colères, quitte à aller voir un professionnel, parce que les enfants ne sont pas moi! Que c'est important, qu'il doit comprendre que lorsqu'il est fâché, il dit des choses blessantes qui marquent profondément les autres. C'est pas correct, surtout pour les enfants!
Il m'a dit qu'il n'avait besoin de voir personne! Que "les savants d'aujourd'hui sont les crétins de demain". Que si je me rendais compte de la souffrance de nos enfants, on n'en serait pas là....
Blablabla...

Bref. Je vous épargne le reste. Je lui ai raccroché au nez. Les enfants avaient heureusement rdv avec un ami à la patinoire à 15h30, donc ils sont partis.
Il est maintenant 18h, je ne sais pas ce qui se passe avec eux. Mais moi, je me prépare à sortir... Alors pour la suite, à demain!



vendredi 20 février 2015

La pension, c'est la loi

Les choses me reviennent par bribes... c'est bizarre. Mon cerveau a vraiment occulté des trucs en sortant de chez mon avocate le 13 février dernier.

Je n'ai pas dit une chose primordiale qui est sortie de l'entente que nous avons signée. Mon avocate a calculé (ENFIN) une pension!!!!!!!
Lorsque nous avons divorcé, il y a 3 ans, nous avions les mêmes revenus. Moi j'étais au chômage et lui il faisait un maigre salaire. Alors il n'y a pas eu de pension calculée.
Depuis un an et quelques, j'ai recommencé à travailler mais je fais vraiment un petit salaire car je travaille dans le milieu communautaire pour une organisation sociale, alors qu'avant je travaillais pour une grosse boîte de télécommunications.
Au départ, je croyais que c'était équivalent au sien, alors j'ai pas demandé de révision de l'histoire de pension. Le temps a passé. Il m'a fait le coup de cochon pour récupérer toutes les allocations familiales, j'ai pas poussé plus loin... (D'ailleurs, pour ça, je devrai vraiment prendre un temps, m'asseoir et régler ce dossier avec le gouvernement!)

Mon avocate a demandé d'avoir ses preuves de revenus, avant notre rencontre. Et là, imaginez-vous que j'ai découvert qu'il fait maintenant 10 000$ de plus que moi par année. DONC cela signifie qu'il doit me verser une pension.
Le calcul a été fait. Monsieur doit maintenant me verser 82$ par mois. Je sais, cela semble ridicule, mais c'est la loi, et il doit le faire.

Donc, Monsieur me dit et me redit, depuis cette entente qui a été conclue: "Tu n'as pas honte de me demander 40$ par deux semaines? Franchement, Amthyste, comme tu es descendue bas!"
Je ne lui ai pas répondu, à cette provocation, il me l'a dit deux ou trois fois déjà.
Mais lui, il n'a pas honte par contre, de demander 30 grammes de beurre ou 4 cuillerées d'huile pour manger ses pâtes en blanc??? Non mais, je rêve.

L'Aîné, hier, quand il est revenu à la maison, je lui ai demandé ce que ça signifiait, ce beurre que Papa lui avait demandé. Il m'a dit, le défendant: "Papa n'a rien à manger, il n'a pas d'argent, il n'a rien mangé aujourd'hui à midi, tu devrais voir comme son frigo est vide, Maman!"
----- J'enrageais en dedans, j'vous raconte pas!! -----

Là par contre, j'ai craqué je pense. Je n'ai pas réussi à rester diplomate ni calme.
Je lui ai répondu assez sèchement, je l'avoue: "Tu n'as pas d'affaire à donner MON beurre à Papa, ok!? Papa gagne 10 000$ de plus que moi par année, alors arrête de croire qu'il a moins d'argent que moi!"
Mon fils a écarquillé les yeux, il marmonait: "C'est pas vrai.... il a dit qu'il est obligé de te donner 40$ à chaque deux semaines depuis que vous avez vu l'avocate!"

!!!!!! J'en reviens pas à quel point il est imbécile de parler de tout cela à son fils de même pas 12 ans. MERDE. Qu'est-ce qu'il est taré. C'est pas possible!!!
J'ai encore répondu froidement à mon fils: "Écoute, mon petit, c'est LA LOI qui exige cela, tu sais. Parce que vu que Papa vous a la moitié du temps, et Maman aussi, LA LOI dit que nous devons partager équitablement nos dépenses pour vous. Papa est déjà très chanceux que je ne lui aie rien demandé depuis tout ce temps! Mon avocate est gentille de m'aider à faire appliquer LA LOI. Point final. Je ne veux plus en entendre parler maintenant. ok!?"


jeudi 19 février 2015

Le beurre et l'argent du beurre?

Ma semaine a été assez épuisante; tellement pour faire changement, vous me direz...
J'ai beaucoup repensé à plein de choses que Delarte a eu le temps de me dire, pendant cet entretien chez mon avocate. Je réalise que ses mots continuent à me tourner et retourner dans ma tête, bien après qu'il les ait dits. Comme avant. Je n'en serai peut-être jamais débarrassée, de cet écho qui se perpétue.

Il a dit à l'avocate qu'il a tout quitté de son pays, sa maison, sa famille, par amour pour moi, et que je l'ai trahi en détruisant notre amour. (!) C'est là aussi que l'avocate lui a dit: "Alors si je comprends bien, c'est vous la victime."
Il m'a dit qu'il a passé un an, pendant que j'étais malade (tendinites, etc.), à faire le lit des enfants le matin, à les  border le soir, à faire à manger, etc. pendant que moi je ne faisais rien dans la maison. (!!)
Bien sûr.. .... J'ai un tas de témoins qui m'ont vue cuisiner, faire le lavage, etc., pendant cette année dont il parle. Il déconne complètement, le mec.
(je sais que vous allez me dire que je n'ai pas à me justifier sans cesse!!!! que je n'ai rien à prouver, qu'on a compris depuis longtemps le personnage!! je le sais... mais vous voyez, c'est plus fort que moi, c'est comme si je devais absolument me justifier et prouver au monde entier qu'il a tort....)
Et quand bien même que ça aurait été vrai, sur 13 ans de vie commune, qu'il fasse les lits pendant seulement une année, hein....

Heureusement par contre que je n'accorde plus autant de poids que jadis, à ce qu'il me dit. Dans le sens que, oui, ça vient encore me chercher dans mes tripes, mais je ne ME sens pas visée ou coupable, non. Je me dis que ce qu'il dit LUI appartient, c'est pas de moi dont il s'agit, mais de lui.

Et là, raisonne en moi le deuxième des quatre accords toltèques:
‘‘Ne prends rien personnellement. Tout ce que les autres disent ou pensent leur appartient.'' (...)  
‘‘Ce que les autres disent et font n’est qu’une projection de leur propre réalité. Lorsque vous êtes immunisé contre cela, vous n’êtes plus victime de souffrances inutiles."

Mais malgré moi, mon cerveau retourne tout dans tous les sens et tente d'analyser et de comprendre ce qu'il a voulu dire par telle ou telle phrase, alors que je sais très bien, de manière rationnelle et lucide, que cela ne sert à rien et ne mène à rien.
C'est dingue, je sais bien, mais c'est ma réalité. Je ne peux pas faire semblant que tout passe dans du beurre, puisque ce n'est pas le cas.

Les 4 accords toltèques, de Don Miguel Ruiz


Parlant de beurre, je dois vous raconter une des dernières âneries de ma petite vie.
Hier soir, quand je suis rentrée à la maison, j'ai trouvé mon plus petit qui était tout seul. Son père avait amené l'aîné au magasin acheter un truc. Je trouve un morceau de beurre enveloppé dans un papier de cuisine, sur le haut de l'aquarium.
Je demande à mon fils de quoi il s'agissait. Il me dit: "Papa a demandé à l'aîné un morceau de beurre, pour manger ses pâtes avec du beurre parce qu'il n'a rien d'autre à manger. Mais l'aîné a oublié le beurre ici, en sortant."

!!!?? Mais c'est quoi ce délire.

mardi 17 février 2015

Un curieux à la patinoire

Dimanche le 15, avant-hier, j'ai fait la fête pour mon petit, il a eu 10 ans. Il voulait une fête dehors à la patinoire extérieure. Il avait invité une quinzaine d'amis. J'avais fait un gâteau, acheté des surprises,  du chocolat chaud, etc.

Malgré les MOINS TRENTE-HUIT degrés qu'il faisait, presque tous ses invités sont venus jouer avec lui.

Une demie-heure après le début de la fête, je vois arriver un petit camion blanc. Je ne distinguais pas bien le visage du conducteur et je ne me suis pas posé de question. Il est resté planté là, devant la patinoire. Au bout de 10 ou 15 minutes, mon aîné me dit: "Y'a Papa qui est là".
Je n'avais pas réalisé, puisque ce n'était pas sa voiture. Il avait le camion de son boulot. Je le regarde mieux, et il me fait signe de la main. Il restait là dans l'auto.
Il a fini par sortir de la voiture, il n'était pas bien habillé pour le froid et gelait donc. Il me dit: "Je n'ai toujours pas appris à patiner, tu vois."
Pffff.....

Il est arrivé les deux mains vides, m'a même pas demandé si j'avais besoin d'un truc.
Il est resté comme un grand dadet, tremblotait à cause du froid. Puis il a dit: "Bon, je vais retourner à la maison, il fait froid. L'année prochaine j'apprendrai à patiner." (Ben oui, après 12 ans, il serait temps...)

??? Je ne lui ai pas dit de rester pour le gâteau.
Il est parti.

Bizarre.


vendredi 13 février 2015

Entente signée! Alléluia!

Je reviens tout juste de mon rdv chez mon avocate, avec Delarte.  Il a signé les papiers pour une entente disant qu'il accepte que je déménage en  ville et qu'il s'engage à déménager aussi, puisqu'il veut maintenir la garde partagée, une semaine sur deux comme elle l'est en ce moment.

Ça n'a pas été facile, mais il a su garder relativement son calme. Et évidemment, il en a profité pour me lancer des piques dans sa langue à chaque fois où mon avocate était concentrée à autre chose (langue qu'elle ne comprend pas, de toutes façons). Elle rédigeait l'entente, faisait des photocopies, des appels.

Il m'a dit entre autres choses qu'il tente de me faire raisonner depuis 4 ans et que je ne veux toujours pas raisonner. Je lui ai demandé ce que ça serait, pour lui, que je raisonne? Que voudrait-il que je fasse ou dise pour lui montrer que je raisonne. Il a dit.... tenez-vous bien... "C'est ridicule qu'on paie deux appartements en location super cher, alors qu'on pourrait vivre civilement dans le même appartement, chacun dans sa chambre, pour le bien des enfants. Mais tu ne penses qu`à toi, toi, toi. Tu ne considères même pas les sentiments de tes enfants, de l'aîné qui souffre terriblement de cette situation.''

Il a aussi dit: ''Tu ne te rends pas compte que tu as un homme qui t'aime et qui est prêt à faire tout ce que tu veux. Tu ne te rends pas compte que tu n'as pas respecté ton engagement que tu avais fait en te mariant avec moi, que je t'ai fait confiance et que tu m'as poignardé dans le dos en me quittant. Alors que je croyais en toi, en nous, en ton amour.''
Et: ''Tout le monde t'aimait dans ma famille. Maintenant, tu sais ce qu'ils pensent tous de toi? Que tu as perdu la tête, que tu te fous complètement du bien-être de tes enfants. Parce que les enfants vont grandir en étant perturbés, et ça c'est à cause de toi, Amthyste.''

Lorsqu'on a eu fini de signer tous les papiers, mon avocate lui a dit qu'il pouvait s'en aller, qu'elle devait discuter de choses avec moi seulement. (Je lui avais dit que j'avais peur de sortir de chez elle en même temps que lui). Avant de quitter, il m'a demandé si je pouvais le véhiculer jusqu'à la maison (nous étions à 5 km environ), puisqu'il faisait froid et que sa voiture ne fonctionnait pas. (il était venu à pieds, a-t-il dit). Je lui ai répondu que non, qu'il n'a pas besoin de réfléchir longtemps avant de comprendre pourquoi il ne rentrera plus jamais dans ma voiture, alors que c'était pas nécessaire de me le redemander. Il a dit que je suis cruelle et sans pitié, qu'il fait moins 38 degrés et que je le traite pire qu'un chien. Je suis restée de marbre. Il est parti.

Bien malgré moi, je me suis mise à pleurer comme une conne. Mais bon.... mes papiers sont signés. S'il ne respecte pas l'entente, donc s'il ne déménage pas, on doit passer en cour le 28 mai pour reviser la garde et autres détails.


mardi 10 février 2015

Chacun sa pelote de laine

C'est la semaine de garde de Delarte, je me suis donc éloignée de chez moi pour quelques jours, depuis hier soir je dors ailleurs et je retournerai chez moi vendredi.

Je sais que je l'ai déjà dit mais je me répète:  ça me fait vraiment du bien d'être loin, même si ça vient encore me chercher dans les tripes, que mes enfants aient besoin de moi. Ils m'appellent au bureau lorsqu'ils rentrent de l'école, chaque jour vers 15h45.
Aujourd'hui, mon plus petit m'a dit qu'il a un devoir à faire pour demain (un projet où il doit reproduire l'habitat d'un oiseau) et il était triste que je ne sois pas là pour aller chercher du matériel avec lui pour faire son bricolage.
Je lui ai dit d'aller dehors avec papa, chercher des branches, des petites aiguilles de pin, des cailloux, de découper des languettes dans du papier, etc. Rien à faire, il était bougon et ne faisait que me répéter "Je voulais le faire avec TOI! Papa ne voudra pas, il va se fâcher!" (Delarte n'était pas encore rentré à la maison)

Pourquoi ils ont toujours cette première idée que papa va se fâcher????  Je pose la question mais je connais déjà la réponse, puisque je me sentais toujours de la même manière lorsque je vivais avec lui et que je devais lui dire que j'allais sortir avec des amis ou acheter un truc pour moi, même à la pharmacie. Je sentais que j'allais le contrarier parce que j'avais besoin de quelque chose "pour moi". C'est l'un des 30 traits caractéristiques du mpn d'ailleurs:
Il produit un sentiment de malaise ou de non-liberté.

J'ai dit à mon fils que papa n'a pas à se fâcher, que c'est pour son devoir, que c'est important. Que papa est responsable de les aider pour leurs devoirs pendant la semaine où je ne suis pas là.
Que moi je ne vais pas rentrer à la maison, c'est pas ma semaine de garde, je n'ai pas à être responsable de ces choses-là pendant que c'est pas ma semaine.
Et je lui ai dit de me rappeler lorsque papa sera arrivé pour que je lui explique.

-- Je vais vous dire un truc, et j'ai un peu honte en l'avouant. Je me sens tellement indigne de dire ça à mes enfants, que je ne suis pas responsable d'eux pendant que c'est pas ma semaine de garde.... Je me sens mal..... Je sais, c'est con. ---

Plus tard, mon fils me rappelle, papa est arrivé, il me le passe. Je lui explique calmement le devoir et l'aide dont le petit a besoin. Je lui demande d'aider son fils à faire le devoir.
Il me répond ok, il semble comprendre, et puis au bout de quelques phrases, tout semble devenir trop compliqué pour lui, et il peste:
"Amthyste!! Moi j'ai pas voulu d'une famille comme ça! J'ai jamais voulu jouer le rôle de la maman et du papa en même temps! Là je dois cuisiner ET l'aider dans ses devoirs en même temps, je ne peux pas faire tout ça et tu le sais! C'est trop pour moi! Tu savais que je n'allais pas être capable d'aider les enfants à faire leurs devoirs! BLABLABLA....."

!!!??? C'est quoi ça, "jouer le rôle de la maman et du papa en même temps"?
Ça me fait penser que ça c'est un argument qu'il m'a toujours relancé. Il avait même dit une fois: "C'est pas papa qu'il faut m'appeler, c'est MAPA."

Bref, tout finit dans un ensemble de phrases dans un ton d'agressivité comme à l'habitude. Je lui dis d'arrêter d'être agressif, il dit qu'il n'est pas agressif du tout.

Et puis je lui dis: "Bon, Delarte, je suis au bureau, je n'ai pas le temps d'entrer dans de grands raisonnements. Je te demande juste de t'occuper d'eux parce que tu es responsable d'eux cette semaine, c'est tout. C'est pas compliqué."
Il répond: "Je ne serai pas capable de continuer à vivre comme ça, mais je fais de mon mieux!"
Je conclus: "Alors continue à faire de ton mieux, c'est ce qu'il faut faire. Merci."

J'ai raccroché.




dimanche 8 février 2015

Dialoguer avec un pré-ado en réaction

Valentine, merci beaucoup pour cette question que tu me poses et que j'ai lue ce matin en me réveillant: 

Amthyste,sais-tu concrètement en quoi ton aîné a intégré qu'il s'agit d'une question de survie pour toi?

Mon aîné vient de venir étudier deux heures avec moi, mais juste avant de commencer, il m'a encore parlé de cette histoire de déménagement qu'il refuse catégoriquement d'accepter. Alors j'ai ouvert le dialogue.

Il m'a dit: ``Papa m'a dit que vendredi le 13, il est obligé de venir chez ton avocat et qu'il est obligé de signer les papiers qui disent que tu vas déménager, et que lui il est obligé de déménager aussi. Et il a dit que si il ne signe pas ces papiers, vous allez aller devant de juge et que c'est le juge qui va décider.`` [Of course, Delarte me fait passer pour la méchante maman qui force encore papa à faire ses caprices, la méchante maman qui oblige papa à faire de la peine à ses enfants.]

Puis il a fondu en larmes.

Mon pauvre petit loup.... Je l'ai pris dans mes bras, je lui ai dit que je comprenais son chagrin, que je sais que c'est pas cool de croire qu'il va perdre ses amis. Mais que les vrais amis vont rester en contact, il y a le téléphone, l'internet, et puis on ne s'en va pas en Chine. On va pouvoir revenir passer un samedi ou un dimanche avec eux, on prendra le train. 
Mais que ma décision ne va pas changer par contre, parce que c'est devenu une question de survie essentielle pour moi. Je n'ai pas d'autre choix que de déménager, et la première raison c'est que j'en ai marre de manquer d'argent pour faire plein de choses intéressantes et pour s'acheter des gâteries. Je lui ai dit que je suis désolée d'apprendre que papa lui ait parlé de ces choses concernant les papiers d'avocat, parce que ce sont des choses de grandes personnes, et qu'il est encore petit pour bien comprendre. 

Il a dit qu'il est assez grand, qu'il peut comprendre plein de choses. Alors je lui ai dit que puisque papa lui a déjà parlé de ces choses de grands, je vais prendre pour acquis qu'il doit avoir ma version aussi, et je lui ai fait un dessin. Je lui ai expliqué les différentes possibilités devant nous, en lui faisant bien comprendre que la chose qui ne changera pas, c'est que je vais bel et bien déménager. Il va falloir apprendre à vivre avec cette réalité et composer avec cette réalité. On va déménager à 45km d'ici, et il risque fort de ne pas aller dans la même école que ses amis, c'est la vie.

Je lui ai expliqué que la chose la plus importante en ce moment, c'est d'améliorer notre qualité de vie, sur le plan économique en premier. Les amis, ça ne paie pas nos factures, ni le loyer, ni la voiture, ni l'essence, etc. On ne va pas perdre nos amis, on va juste les voir moins souvent.
Et puis, dans 5ans, ses amis vont devoir aller dans une autre école de toutes façons. Il va en revoir certainement quelques-uns qui devront venir en ville, puisqu'il n'y a pas ce genre d'école post-secondaire dans le secteur où nous habitons maintenant.

Il a eu l'air de comprendre un peu mieux ce que je lui disais, il a arrêté de pleurer, il m'écoutait.Quand je lui demandais 'tu comprends?', il faisait signe que oui. 
Mais il a quand même redit: ''Mais moi je veux voir mes amis tous les jours. Est-ce que je pourrai prendre le train à 6h du matin pour venir à l'école ici?''

.... Je ne crois pas que cela soit possible. Je crois que les enfants sont tenus de fréquenter l'école reliée à la zone de résidence des parents. Mais je vais m'informer de cette hypothèse.

Ufff...... pas facile!!



vendredi 6 février 2015

Des trucs pour m'aider avec mon aîné pré-ado!

Je viens de parler avec ma travailleuse sociale, cette petite fée qui m'aide tant depuis 3 ans avec tout ce qui concerne les enfants.
Je lui ai expliqué le comportement de mon aîné, elle m'a donné quelques petits trucs. Wow, ça fait du bien!



En gros, je dois maintenir mon point et lui signifier clairement que ce sont des faits. Quitte à lui faire un dessin. Que tout ce qu'il fera ne changera pas la décision que j'ai prise. Mais que j'entends sa colère et que j'accueille sa peine. Qu'il peut rager s'il veut, mais qu'il devra apprendre à gérer les conséquences de ses actes (s'il me manque de respect, il sera puni. S'il ne fait pas ses devoirs et leçons, il aura de mauvaises notes).

En effet, je dois vraiment rester forte là, parce que ça joue dans mes failles... même s'il est fâché, ça ne veut pas dire qu'il ne m'aime pas ou que je ne l'aime pas. Notre lien mère-fils n'en sera pas détruit. C'est un moment difficile mais pas insurmontable.
Je ne dois pas me sentir coupable, je ne dois pas accepter de me laisser manipuler.
En fait, je ne crains pas cela, puisque ma décision ne peut pas changer, déménager est devenu une question de survie pour moi. C'est juste tellement désagréable de voir que mon fils soit manipulateur... ça me fait mal au coeur.

Dites-moi que cela ne fait pas de lui une personne manipulatrice pour le reste de sa vie dans toutes ses relations humaines , mais que c'est typiquement un trait de sa pré-adolescence... non!??

Petits pas, petits pas...

Coucou à toutes,

Ma semaine avec mes enfants se termine, j'ai mon vendredi de congé au boulot et ce soir, je fais la fête avec des ami-e-s pour mon grand âge. Demain après-midi, une amie m'invite au spa, et demain soir, un charmant jeune homme me fait un bon repas. Elle n'est pas belle, la vie à 40 ans? ;)

Je vous avoue que j'ai eu du fil à retordre avec mon aîné, pour faire changement... :(
Il ne voulait pas faire ses devoirs, et c'était les grands 'non!' et 'pourquoi?' et 'ça me tente pas!' etc. À un moment, un soir je l'ai envoyé réfléchir dans sa chambre, il a refusé de venir manger. Quand je suis allée lui demander de venir manger s'il était prêt à s'excuser de son comportement et à faire ses devoirs, il a dit ''j'ai pas faim! Je suis obligé d'avoir faim, en plus?'' .... Bref, ça m'a vraiment pris toute la patience du monde pour rester zen. Je lui ai dit de faire ce qu'il voulait, puisque c'est ce qu'il croyait mieux pour lui.

Il est tellement frustré, fâché, en rébellion, c'est hallucinant comme il réagit au fait que nous allons inévitablement déménager. Il considère que je me fous de ce qu'il dit, et donc de lui, puisque je vais déménager de toutes façons.
Mais ma décision est prise, je ne vais pas rebrousser chemin, je n'ai même pas un seul petit doute là-dessus. C'est enfin clair et net dans mon esprit. Je dois déménager pour MOI, pour ME reconstruire une vie digne de ce nom, pour remonter la pente financièrement, pour recommencer à vivre dignement et à ravoir une vie normale dans mon chez moi où je pourrai ouvrir les rideaux et inviter des ami-e-s.

Ceci dit, mercredi soir j'ai reparlé à mon avocate. Elle m'a dit que depuis qu'elle a déposé la requête (mi décembre), elle n'a eu de nouvelles de personne, ni de monsieur ni de son potentiel avocat. Je lui ai expliqué la suite des événements depuis ce jour où Delarte a reçu la visite du huissier. Ses menaces de se battre pour avoir la garde s'il ne déménage pas, puis son idée que je retire la requête et que je lui fasse confiance qu'il déménage lui aussi. On a réfléchi ensemble, pour conclure que:
Je dois demander à Delarte de venir chez mon avocate vendredi 13 au matin, pour qu'on signe une entente comme quoi il va déménager aussi, pour qu'on maintienne la garde partagée.
Aussi, mon avocate a besoin de ses preuves de revenus, pour statuer une pension.
Elle m'a dit: ''que cela soit clair, c'est vous que je représente. Lui, s'il vient seul, il SE représente. Moi je ne suis pas une médiatrice. S'il se comporte mal dans mon bureau, je vais le retourner de bord très vite!''

Alléluia.

Je lui ai parlé hier soir. Il est d'accord pour venir au rdv le 13 chez mon avocate. Il chignait un peu pour la preuve de revenus, je lui ai dit qu'il doit me remettre ça avant le 13 parce que mon avocate doit préparer les papiers, pour éviter d'aller à la cour. Si c'est ce que tu veux toujours, Delarte, éviter d'aller devant le juge, non?
J'ai joué la fille qui l'accommodait, pour lui rendre service, pour lui éviter la dépense d'un avocat.
Il m'a dit: ''Franchement Amthyste, on n'a pas besoin de signer aucun papier, je te dis que je vais déménager, c'est tout. T'as juste à me dire où tu vas aller habiter, où les enfants iront à l'école, pour que je trouve un logement proche. On a pas besoin de payer des avocats! Fais-moi confiance.''

[HAHAHA je me sens comme Pinocchio devant le Renard et le Chat à la fois!!! lol
Pour qui comprend l'italien:
https://www.youtube.com/watch?v=AhjMXbKDyy8 ]

Je lui ai dit: ''Qu'est-ce que t'as à chiâler, c'est toi qui paye? C'est MON avocate, c'est MOI qui paye. Toi t'as juste à venir et à signer l'entente. Et à me remettre les papiers avant, pour que mon avocate puisse déterminer la pension, ou le fait que y'aura pas de pension si nos revenus sont égaux comme avant.''

Et là il repart évidemment: ''Moi, ça me fait de la peine pour les enfants, tout cela, c'est pas ce que je voulais pour eux, tous ces déménagements continuels, BLABLABLA....''

Je lui ai dit que y'a plein de parents qui sont ensemble et qui déménagent souvent, ce ne sont pas les premiers enfants à vivre cela et sûrement pas les derniers. Au contraire, ça les rendra plus forts, s'ils apprennent à s'adapter aux changements. Mais bon, on ne voit pas la vie de la même manière, de toutes façons.

Il était calme dans son ton de voix, il m'écoutait (chose rare) et ça faisait du bien de ne pas sentir son agressivité habituelle. Je sais que ça reste un loup, sous cette fausse peau de mouton qu'il sait revêtir de temps en temps.
Il m'a dit: ''Tu vois, Amthyste, comment je suis stupide. J'ai toujours fait ce que tu voulais, et je continue encore à faire ce que tu veux. Regarde comment je suis stupide.''

Je lui ai dit: ''Oui, en effet, tu as toujours été stupide, et moi aussi j'ai été stupide de ne pas réaliser à quel point tu étais stupide.''

HAHAHAHA Je me bidonnais. Il a ri, comme si j'avais fait une blague. Eh ben tant mieux qu'il le prenne ainsi, au moins je gagne mes points, moi.

Il m'a demandé de lui dire au moins dans quel quartier j'irai vivre, je lui ai dit le nom de l'arrondissement de mon bureau en lui disant que je compte inscrire les enfants dans une école proche de mon bureau. Mais je n'ai pas encore d'appartement de prévu, mes démarches vont sûrement déboucher au mois d'avril,on en reparlera. Pfff, s'il pense que je vais lui donner mon adresse, il peut toujours rêver.

Mais bon, en passant, j'ai commencé à ramasser des boîtes, moi. Wouahouh! J'ai hâte! :)



mardi 3 février 2015

Joyeux anniversaire! :)

C'est l'anniversaire de la créatrice du blog !!!

Chère Jolie Pierre Mauve, merci d'avoir eu l'idée de créer ce relais.
Mais surtout en ce joli jour de février, reçois tous mes voeux pour ton anniversaire avec toute mon amitié.


Je t'embrasse.

dimanche 1 février 2015

J'hallucine!

Je n'ai pas raconté ce qui s'est passé hier.
J'ai la garde de mes enfants depuis vendredi matin (normalement le changement de garde s'effectue le vendredi soir après l'école mais là ils avaient congé et moi aussi). J'avais demandé à Delarte depuis la semaine dernière s'il pouvait reprendre les enfants à midi le samedi, jusqu'au dimanche matin, parce que j'avais un truc de prévu. Il avait dit ok.

Donc hier midi, j'appelle Delarte pour lui dire que finalement je sortais un peu plus tard, alors je pouvais faire manger les enfants s'il voulait. Il m'a dit ok, parce que sinon il devrait sortir avec eux pour aller acheter quelque chose à manger (no comment). Évidemment, il en profite pour me faire la morale. Il me dit que c'est pas normal qu'il n'ait même pas mon numéro de téléphone pour me rejoindre. J'ai rien répondu. [s'il n'a pas encore compris les raisons pour lesquelles je ne lui donnerai plus mon numéro de téléphone, ben tant pis pour lui!]
Il me dit aussi qu'il va falloir qu'on s'assoie ensemble en face à face avec notre aîné pour lui expliquer qu'on va déménager et qu'il n'ira pas à l'école secondaire avec ses amis.  J'en ai profité pour lui demander auquel de nous deux il mentait, à moi ou à son fils, puisqu'il nous dit deux choses différentes. Il ne savait pas quoi me répondre. Il a refait un détour sur le sujet des avocats, en monologuant comme à son habitude dès qu'il en a l'occasion, spécifiant qu'il n'a pas d'argent à gaspiller pour payer des cons, que je dois simplement retirer ma requête et on s'arrangera à l'amiable, on est des gens civilisés, on n'a pas besoin de cette bureaucratie, il faut que je lui fasse confiance, qu'il veut juste le bien des enfants, qu'il accepte de déménager près de là où j'irai habiter (!!??), pour favoriser la garde partagée, dans l'intérêt des enfants....
J'hallucine.

Il me demande ensuite où j'allais. Je lui ai dit que j'avais une fête d'anniversaire d'une copine. Et là, il s'enrage. Il me dit: "Amthyste, j'ai toujours accepté de garder les enfants si tu devais TRAVAILLER pendant tes weekends de garde. Mais pas pour aller t'amuser! Tu as un cavalier pour la soirée, c'est ça? Ah, tu vas me répondre que c'est pas de mes affaires?"
J'ai rien répondu.
Silence.
Il ajoute: "Tu es mortifiée de voir à quel point tu ne réfléchis pas et à quel point tu nuis aux enfants. Tu ne te rends pas compte que je fais tout ce que tu veux, c'est toujours toi qui a toujours décidé de tout. BLABLABLA...."

Et je lui ai dit: "Bon, ça suffit, je n'ai pas le temps de philosopher avec toi, je dois me préparer à partir, au revoir."

Il répond ironiquement: "C'est ça, va t'amuser, Amthyste!"

C'est moi seule qui vois que c'est une ordure? Tout cela est dans ma tête, vraiment?


Qu'est-ce que la paranoïa?

Pour en revenir à la notion de paranoïa. Je parle de la paranoïa que NOUS développons, au sortir de ces relations toxiques, ou plutôt dès que nous prenons conscience de l'ampleur du phénomène de manipulation perverse narcissique...
Je ne sais pas si on peut réellement parler de paranoïa, puisque nos craintes et nos appréhensions sont largement justifiées et légitimes, preuves à l'appui. Avec ces bozos, nous avons déjà réellement vécu des scénarios spectaculaires dans le passé, alors nous avons désormais aiguisé nos antennes et nous sommes dans l'anticipation de ce qui pourrait réellement se passer suite à un comportement ou des mots A ou B de sa part. Nous SAVONS ce qui va suivre, nous comprenons la mécanique de l'autre, nous sommes donc conscientes. Nous ne sommes ni dans le délire, ni dans l'imaginaire, ni dans un trouble du comportement.

Alors, considérant tout cela, peut-on parler de paranoïa? Sachant que ceci est la définition du terme:

La paranoïa (du grec παράνοια, paranoïa; des mots παρά (para) : à côté de, et νόος (noos) : l'esprit) est un trouble mental manifesté par des difficultés relationnelles, des troubles du comportement et un sentiment de persécution pouvant aller jusqu'à un point d'irrationalité et de délire (délire paranoïaque). La pensée paranoïaque inclut typiquement des croyances de persécution liées à une menace perçue comme provenant des individus (jalousie, délires, etc.).
La paranoïa n'est pas un trouble anxieux mais une psychose. Elle implique essentiellement, non pas un sentiment d'angoisse ou de peur, mais des dérèglements de la pensée (jugement faussé, erroné) dont le malade n'a que rarement conscience.

Je ne crois donc pas que c'est ce dont il s'agit. Car en appréhendant ce qui pourrait se passer, nous sommes dans la peur et l'angoisse. Pas dans un dérèglement de la pensée. Ce que nous imaginons est justifié et peut être documenté, prouvé (oui, c'est notre parole contre la sienne, mais tout de même). Ils tentent parfois de nous faire croire que nous sommes folles, dépressives, bipolaires même, que tout est dans notre tête, parce que parfois, ils agissent comme des personnes parfaitement équilibrées. Ils donnent l'impression qu'ils réfléchissent intelligemment et ils nous font croire que jamais ils ne nous feraient du mal... que nous sommes vraiment pas bien dans notre tête pour croire un instant qu'ils puissent être tagués de ''manipulateurs pervers narcissiques'', ou même simplement de manipulateurs..... [en ce qui concerne la notion réelle de perversion narcissique, nous y reviendrons car j'ai encore mille questionnements qui reviennent périodiquement à ce sujet]
Tout cela est très déstabilisant.

En ce qui me concerne, Delarte (pour celles qui ne le savent pas encore, c'est le surnom que je lui ai donné, vu la comedia dell'arte dont il fait preuve -- auparavant je l'appelais Le Zouave, pour celles qui iraient lire de vieux fils de discussion sur le forum de Psycho) me parle parfois comme si il était un être totalement réfléchi et conscient, gentil et intelligent émotionnellement. C'est un visage à deux faces, une personnalité double, ce fameux Docteur Jekyl and Mister Hyde...

Je crois que c'est cela qu'il faut surtout garder en tête, cette dichotomie dont ils savent si bien faire preuve.Cette capacité de passer du noir au blanc, puis du blanc au noir. Je pense que c'est leur dénominateur commun. Et c'est ce qui fait que nous réussissions à passer autant d'années parfois avec de tels êtres. C'est parce qu'ils savent très bien être gentils, attentionnés, blanc comme neige... pour obtenir ce qu'ils veulent de nous.
C'est pour mieux de manger mon enfant!!! .... Pourquoi c'est seulement maintenant que je comprends le sens du conte du Petit Chaperon rouge, merde.