Depuis quelques jours, nous avons une mignonne petite chatte qui vient faire son tour dans notre appart. Elle est très jolie, un mélange de siamois et de tigré, avec les yeux bleus, super affectueuse. Les enfants sont heureux de l'avoir à la maison. On la laisse libre en journée, c'est une vagabonde qui monte aux arbres et reluque les oiseaux et les écureuils dans la ruelle. Le soir, elle revient manger ses croquettes et nous faire plein de ronrons. Et là, on lui a arrangé une litière, et puis elle passe la nuit.
On l'a appelée Naïma, qui veut dire paix et tranquillité en arabe.
C'est beau hein, avoir la paix et la tranquillité à la maison... ;)
Lorsqu'Aîné a parlé à son père dimanche, il lui a dit
"Papa, on a un chat, il est tellement mignon! Il fait ceci, il fait cela... Je suis content d'avoir un chat, etc."
Delarte lui a dit:
"Ark! non! Il va mettre plein de poils partout, vous allez respirer ça et tomber malade, avoir la pneumonie. Ça fait caca et ça pue, un chat."
Ben oui, c'est bien connu, les chats ça donne la pneumonie.
Sur une autre note. J'ai parlé à mon avocate la semaine dernière. J'ai proposé qu'Aîné soit en garde chez Monsieur du 1er décembre au 1er mars, car lui il demandait que l'enfant reste chez lui en garde complète "pour l'hiver", avec un weekend sur deux chez moi.
MAIS pour les vacances de Noël, comme d'habitude, je suis en congé au bureau, et lui non, donc les enfants seraient logiquement chez moi pendant les vacances scolaires, à part le 25, où ils retournent chez leur père dès le matin pour la journée de Noël (et aussi le weekend car cette année Noël tombe un vendredi). Et aussi, idem pour le 1er janvier, parce que c'est l'anniversaire de Monsieur. -- et pour le réveillon du jour de l'an, le 31, je suis prête à les lui laisser s'il les veut, mais j'ai besoin d'être informée pour m'organiser en conséquence.
On a toujours fonctionné ainsi depuis la séparation, soit depuis 4 ans. Parce que moi pour Noël j'ai toujours privilégié le réveillon du 24 décembre et le matin du 25 avec les cadeaux. Et puis lui il tient mordicus à son dîner de Noël le jour du 25.
Donc, tout le monde était satisfait de cette entente et y trouvait son compte.
Hier, mon avocate m'appelle donc au bureau, pour me dire que Monsieur a déclaré qu'il est en congé
du 23 décembre au 26 décembre, donc il veut les enfants pendant ces dates-là,
"parce que de toutes façons, Madame ne fête pas Noël", a-t-il déclaré à son avocate, qui a rapporté ses mots à la mienne.
Non mais, retenez-moi quelqu'un, je vais piquer une crise de nerfs!!!! C'est quoi son but?? Il veut faire croire à qui, que j'ai pas le sens des fêtes familiales???
Pour moi, Noël, je fête ça au réveillon depuis ma tendre enfance. C'est le 24 au soir qu'on fait un grand repas, on reste réveillés jusqu'à pas d'heure pour attendre le Père Noël. Quand j'étais petite, avec les cousins et les amis, on finissait toujours par s'endormir au milieu des manteaux des tantines qui sont étalés sur un lit.
Et puis le lendemain matin, on allait fouiner sous l'arbre pour voir ce que le Père Noël nous avait amené. Et puis dans la journée du 25, c'est relaxe, on mange des restes en contemplant nos cadeaux...
MAIS pour LUI, Noël c'est juste le 25. Alors depuis qu'on est séparés, il fait croire aux enfants
"Pour Noël, vous êtes avec Papa. Maman s'en fiche de passer Noël avec vous. Le 24, c'est pas Noël. Noël c'est le 25, point."
Et là, il voudrait m'enlever ce moment précieux et important avec mes enfants?????
Non mais je rêve!!!
Et j'ajoute.
Vers 17h hier, Aîné m'appelle au bureau, avec une toute petite voix. Il me dit:
"Maman j'aurais dû accepter ton offre de me donner 20$ ce matin."
Je lui demande
comment ça? Il me dit que son père ne veut pas lui payer son trajet de retour. --- Parce que moi, avec toute cette histoire de changement de garde pour l'hiver, je ne lui ai pas acheté de passe mensuelle, il lui faut des billets. --
Ce qu'il faut savoir ici, c'est qu'on est dans MA semaine de garde. Mais comme Aîné a des examens cette semaine, je lui ai dit qu'il pouvait rester chez son père s'il voulait, pour ne pas avoir à faire tout le trajet et avoir ainsi plus de temps pour se préparer et réviser (on a bien étudié durant le weekend). Et qu'il reviendra chez moi mercredi soir car jeudi et vendredi c'est jour de grève pour le personnel scolaire.
Et puis, il retournera chez Delarte vendredi soir en même temps que son frère qui y va pour le weekend comme prévu.
Je lui ai demandé le lundi matin s'il voulait que je lui donne 20$ pour s'acheter des billets, il m'a dit d'un ton très convaincu:
Ben non! Papa va me le donner!
Pendant que mon fils me parlait, Delarte beuglait à l'arrière, en parlant visiblement de moi
"Si elle était intelligente... blablabla... Moi si ça continue, je vais retourner [dans mon pays]... blablabla"
Aîné lui dit:
"Papa, tu peux arrêter s'il-te-plaît?"
Ça me faisait mal à mon coeur de maman. Mais j'ai dit à mon fils:
"Fais un mur. N'écoute pas ce qu'il te dit, c'est pas des gentilles choses, ce qu'il dit là. Je suis désolée que tu aies à écouter ça, c'est vraiment pas cool. Mais moi, je vais raccrocher parce que je n'ai pas envie d'entendre ça, ça ne me fait pas du bien."
Mon fils a compris, je lui ai dit que j'allais tenter de trouver une solution pour le faire revenir chez moi mercredi soir ou jeudi matin. Et on a raccroché.
Note à moi-même. À relire:
Les Parents Manipulateurs, de Isabelle Nazare-Aga.