dimanche 29 novembre 2015

L'Amour vaincra

Vendredi matin, Aîné est donc reparti à l'école, pour la dernière fois de chez moi, avant le 1er avril. Enfin, ça c'est en théorie. Le soir même,  vers 19h, je suis allée amener Cadet pour son weekend chez Delarte. Il pleuvait et faisait déjà nuit.

Quand on est arrivés en bas de l'immeuble,  on entendait Monsieur qui gueulait sur Aîné,  la porte patio étant ouverte. Il fumait à son balcon, pour faire changement.  On a sonné,  Aîné est descendu nous rejoindre dans le hall d'entrée.  Quand je lui ai demandé si ça allait, deux grosses larmes se sont mises à couler sur ses joues et il s'est approché pour avoir un câlin.  ( Il m'arrive presqu'au nez maintenant ! ) On chuchotait parce que Delarte avait ouvert sa porte, au 2e étage. Quand je lui ai demandé s'il lui avait donné une claque derrière la tête,  il a fait signe que oui... Je l'ai serré plus fort contre moi et lui ai dit que je l'aime.
Que faire d'autre?...


Après quelques minutes de discussion en bas, Delarte lance, à travers la cage d'escalier : "Cadet! Si tu n'as pas encore mangé,  viens tout de suite, ça va refroidir!" (Ceci dit, Aîné avait dans ses mains un biscuit chinois, alors déduisons qu'il n'avait pas cuisiné,  hein)
Cadet lui a répondu,  toujours d'en bas: "C'est pas grave, j'arrive dans 2 minutes!"

Je les ai repris dans mes bras, leur ai redit à quel point je les aime, je leur ai dit d'être sages, de ne pas fâcher Papa, et qu'on se revoit dimanche après-midi,  j'irai les chercher à la gare. On s'est embrassés et inondés de je t'aime, comme d'habitude.
Delarte est probablement passé du bleu au vert, là. (Je n'ai malheureusement pas pu vérifier de visu puisque je n'ai pas eu la chance de croiser son regard!)

J'ai repris le chemin du retour chez moi. Train, métro,  autobus. Ce long trajet qu'Aîné se fait lorsqu'il est en garde chez moi pour aller à l'école.  J'ai eu le temps de lire, de tricoter, de réfléchir.


Et voilà où en sont mes réflexions.
Maintenant que cette merde juridique pour la garde est terminée,  je vais pouvoir vraiment me concentrer sur la qualité des journées que je passe avec mes fils, particulièrement lorsque mon aîné est là.  Il est essentiel que mon fils ressente que chez moi, il est bien, qu'il peut être lui-même et qu'il est complètement respecté pour ce qu'il est.
Je voudrais qu'il ressente réellement cette différence de vibration entre ses deux maisons. Je voudrais qu'il comprenne que vivre avec son père n'est pas quelque chose de positif ni de sain à long terme dans sa vie.
J'aimerais surtout qu'il sache que ma porte lui sera toujours ouverte lorsqu'il en aura besoin ou envie.

Bref... le temps passera et fera inexorablement son travail.
Patience est mère de sûreté.

jeudi 26 novembre 2015

Victoire, ô petite victoire!!

Heyyyyy!!!!! Les fiiiiiiiillles!!!!!!

Enfin une bonne nouvelle au milieu de tous mes tourments. Mon avocate revient de la cour, le juge a entériné la dernière entente que Monsieur a fini par signer. La nouvelle pension a été fixée et c'est rétroactif à partir du 1er septembre 2015. yé!!! Quelle belle occasion d'aller m'acheter une tite bouteille de champagne, n'est-ce pas!!!??? YOUPPIIIIIIIIII!!!!!


Mais il est hyper enragé, le Delarte!!!! Le calcul a été fait, selon les jours de garde des enfants et nos salaires respectifs, et il devra me payer 246$ par mois!!! Alors qu'avant il payait on and off autour de 80$/mois. Et ça va être toujours prélevé directement de son salaire!! Il est BLEU!
Quand je pense que mon pauvre Aîné va devoir se taper sa colère au quotidien maintenant. Parce que à partir de demain, Aîné va vivre chez lui jusqu'au 1er avril 2016, et reviendra chez moi un weekend sur 2.  -- bon, à part les vacances de Noël (avec journées déterminées au père) et la semaine de relâche, première semaine de mars!
BREF....... je suis quand même contente de l'issue. 
Je vais enfin pouvoir respirer et me baser sur un jugement clair!!
Chantons! Alléluia...........

lundi 23 novembre 2015

Sérénité

Voilà, la dernière semaine d'Aîné chez moi a débuté. Il me fait plus souvent des câlins, en me répétant "Je peux avoir un câlin? Parce que bientôt, on va se voir tellement moins souvent!"

Aouch... J'ai beau dire que j'ai lâché prise, que j'accepte sa décision, que je le laisse vivre ce qu'il a à vivre avec son père... N'empêche... Ça me fait un pincement au coeur, quand même...


La nouveauté cette fois-ci, c'est qu'il est arrivé chez moi avec ses bottes (il ne neige pas encore, on s'entend). Il m'a dit qu'il n'a plus de souliers, que les siens sont abîmés et que Papa n'en a pas acheté d'autres. Donc depuis une semaine, il porte quoi en classe?? Je n'ai pas tout à fait compris, il baragouinait et faisait comprendre que ses souliers sont troués mais qu'il les porte quand même à l'intérieur de l'école...

Wow... j'ai acheté moi-même ses souliers pour la rentrée, vous vous en souvenez?! Il les a déjà usés à la corde, portés chaque jour, presque 24h sur 24. Monsieur n'a pas jugé important de lui en acheter une autre paire, alors que normalement il en a besoin de deux pour l'école (une pour le sport, et il est en concentration sport, le loustic). 

Mon fils m'a demandé de lui en acheter une nouvelle paire. Je sais que je ne dois pas le faire, que c'est à Delarte de le faire. Il est tenu de s'occuper de tous les besoins de l'Aîné.,. 
Mais en même temps, ça me déchire à chaque fois, de voir que mon fils est à la merci des incompétences parentales de cet homme. J'aimerais vraiment lui fournir une paire de souliers, et j'ai franchement envie de le faire... Mais je sais que je dois impérativement arrêter de palier au manque de Delarte!! C'est très dur, je vous assure... et très frustrant de devoir m'en empêcher.
Je me demande encore comment je peux faire pour résister à cette tentation de rendre service à mon fils sans en payer moi-même le prix! Que faire?? Vous avez des idées?



À PART ÇA......

J'ai assisté le weekend dernier à une conférence sur la parentalité bienveillante. Ça m'a fait du bien. Ça m'a réconfortée dans mon mode de fonctionnement. Comme quoi, tant qu'on agit avec une profonde intention d'amour, on ne peut pas se tromper. On est toujours dans le vrai.

En ce qui concerne cette histoire de garde complète chez Delarte pour l'hiver, je sais que j'aurais pu agir et parler autrement, j'aurais pu me maintenir dans l'agressivité et l'autoritarisme, dans la réaction, face à tout ce que ce zouave de Delarte me fait subir depuis si longtemps. J'aurais pu imposer ma volonté de maintenir mon fils chez moi, en accusant son père de tous ses travers, en mettant en lumière ses incompétences parentales, en me battant pour que mon fils change d'école, en prouvant que c'est ce qui est le mieux pour lui, d'après mes propres constats. Je me serais ainsi maintenue dans un état de guerre, dans beaucoup de tensions, et j'aurais généré encore plus de haine de la part de Delarte, et qui sait aussi de la part de mon fils. Et ce dernier point, c'est quelque chose que je n'étais vraiment pas prête à gérer! (je sais, ce sont mes blessures à guérir, j'ai encore du boulot à faire en thérapie, mais bon, on se refait pas tellement!!)

Mais voilà, ce n'est pas moi, ça;  si j'avais fait cela, je n'aurais pas agi en authenticité avec ce que je suis au fond de moi. Et je n'aurais certainement pas atteint cet état de sérénité qui commence lentement à m'habiter.
Oui, j'ai dit sérénité, les amies.


Je crois que la sérénité est ce qui m'est nécessaire pour pouvoir continuer à avancer, après toutes ces années de lutte qui viennent de me traverser le corps. Je me devais de rompre le fonctionnement dysfonctionnel dans lequel j'étais. J'avais besoin d'harmoniser mes pensées, mes paroles et mes actions.
Je n'attends plus rien de Delarte. Sincèrement. Je m'occupe de mes bouts de laine avec mes enfants. Les siens lui appartiennent. Mes fils sont maintenant assez grands pour analyser et juger les actes et les paroles de leur père... Mes sentiments m'appartiennent, les sentiments des autres leur appartiennent. Je ne suis pas responsable de ce qui se passe dans la tête des autres. Je ne peux pas vouloir les contrôler, je ne peux pas les tempérer, je ne peux pas sans cesse les contenir.

Comme là, pour l'histoire des souliers d'Aîné. Je peux bien finir par lui en acheter une paire. Mon fils sait que c'est son père qui devrait les acheter. Il sait que son père ne le fera pas, parce qu'il est un parent nul. Il l'excuse encore parce qu'il le craint encore, mais bientôt, il lui dira en pleine face, "papa t'es nul"...
Moi, en tous cas, je vais continuer à numériser et envoyer mes factures à mon avocate. Je ne ferai aucune morale à Delarte. Je n'ai plus de temps ni d'énergie à investir pour ça. Je dois penser à moi, être bienveillante envers moi. Moi moi moi, d'abord et avant toute chose!

Wouahhhhh!!! Que de chemin parcouru... C'est complètement euphorisant d'intégrer réellement tout cela. J'ai grandi!



Je sais que Delarte continuera ad vitam eternam de chercher une petite faille pour s'y engouffrer. Je sais qu'il tentera éternellement de me faire passer des messages par les enfants. Mais j'ai appris avec le temps à m'en défendre, à ne plus en être perturbée, à ne plus en pleurer, à ne plus en pester.
Il est ce qu'il est, il ne changera pas. Il aura bientôt 50 ans. (!!!)

Bref, tout ça pour dire que le mois de novembre achève et le froid québécois commence à nous gagner lentement... Mais qui c'est qui fait encore du vélo matin et soir?? C'est Bibi!!!! :)

mardi 10 novembre 2015

Le chat et Noël

Depuis quelques jours, nous avons une mignonne petite chatte qui vient faire son tour dans notre appart. Elle est très jolie, un mélange de siamois et de tigré, avec les yeux bleus, super affectueuse. Les enfants sont heureux de l'avoir à la maison. On la laisse libre en journée, c'est une vagabonde qui monte aux arbres et reluque les oiseaux et les écureuils dans la ruelle. Le soir, elle revient manger ses croquettes et nous faire plein de ronrons. Et là, on lui a arrangé une litière, et puis elle passe la nuit.

On l'a appelée Naïma, qui veut dire paix et tranquillité en arabe.
C'est beau hein, avoir la paix et la tranquillité à la maison... ;)


Lorsqu'Aîné a parlé à son père dimanche, il lui a dit "Papa, on a un chat, il est tellement mignon! Il fait ceci, il fait cela... Je suis content d'avoir un chat, etc."
Delarte lui a dit: "Ark! non! Il va mettre plein de poils partout, vous allez respirer ça et tomber malade, avoir la pneumonie. Ça fait caca et ça pue, un chat."

Ben oui, c'est bien connu, les chats ça donne la pneumonie.



Sur une autre note. J'ai parlé à mon avocate la semaine dernière. J'ai proposé qu'Aîné soit en garde chez Monsieur du 1er décembre au 1er mars, car lui il demandait que l'enfant reste chez lui en garde complète "pour l'hiver", avec un weekend sur deux chez moi.
MAIS pour les vacances de Noël, comme d'habitude, je suis en congé au bureau, et lui non, donc les enfants seraient logiquement chez moi pendant les vacances scolaires, à part le 25, où ils retournent chez leur père dès le matin pour la journée de Noël (et aussi le weekend car cette année Noël tombe un vendredi). Et aussi, idem pour le 1er janvier, parce que c'est l'anniversaire de Monsieur. -- et pour le réveillon du jour de l'an, le 31, je suis prête à les lui laisser s'il les veut, mais j'ai besoin d'être informée pour m'organiser en conséquence.

On a toujours fonctionné ainsi depuis la séparation, soit depuis 4 ans. Parce que moi pour Noël j'ai toujours privilégié le réveillon du 24 décembre et le matin du 25 avec les cadeaux. Et puis lui il tient mordicus à son dîner de Noël le jour du 25.
Donc, tout le monde était satisfait de cette entente et y trouvait son compte.

Hier, mon avocate m'appelle donc au bureau, pour me dire que Monsieur a déclaré qu'il est en congé du 23 décembre au 26 décembre, donc il veut les enfants pendant ces dates-là, "parce que de toutes façons, Madame ne fête pas Noël", a-t-il déclaré à son avocate, qui a rapporté ses mots à la mienne.

Non mais, retenez-moi quelqu'un, je vais piquer une crise de nerfs!!!! C'est quoi son but?? Il veut faire croire à qui, que j'ai pas le sens des fêtes familiales???

Pour moi, Noël, je fête ça au réveillon depuis ma tendre enfance. C'est le 24 au soir qu'on fait un grand repas, on reste réveillés jusqu'à pas d'heure pour attendre le Père Noël. Quand j'étais petite, avec les cousins et les amis, on finissait toujours par s'endormir au milieu des manteaux des tantines qui sont étalés sur un lit.
Et puis le lendemain matin, on allait fouiner sous l'arbre pour voir ce que le Père Noël nous avait amené. Et puis dans la journée du 25, c'est relaxe, on mange des restes en contemplant nos cadeaux...

MAIS pour LUI, Noël c'est juste le 25. Alors depuis qu'on est séparés, il fait croire aux enfants "Pour Noël, vous êtes avec Papa. Maman s'en fiche de passer Noël avec vous. Le 24, c'est pas Noël. Noël c'est le 25, point."

Et là, il voudrait m'enlever ce moment précieux et important avec mes enfants?????
Non mais je rêve!!!


Et j'ajoute.
Vers 17h hier, Aîné m'appelle au bureau, avec une toute petite voix. Il me dit: "Maman j'aurais dû accepter ton offre de me donner 20$ ce matin."

Je lui demande comment ça? Il me dit que son père ne veut pas lui payer son trajet de retour. --- Parce que moi, avec toute cette histoire de changement de garde pour l'hiver, je ne lui ai pas acheté de passe mensuelle, il lui faut des billets. --

Ce qu'il faut savoir ici, c'est qu'on est dans MA semaine de garde. Mais comme Aîné a des examens cette semaine, je lui ai dit qu'il pouvait rester chez son père s'il voulait, pour ne pas avoir à faire tout le trajet et avoir ainsi plus de temps pour se préparer et réviser (on a bien étudié durant le weekend). Et qu'il reviendra chez moi mercredi soir car jeudi et vendredi c'est jour de grève pour le personnel scolaire.
Et puis, il retournera chez Delarte vendredi soir en même temps que son frère qui y va pour le weekend comme prévu.
Je lui ai demandé le lundi matin s'il voulait que je lui donne 20$ pour s'acheter des billets, il m'a dit d'un ton très convaincu: Ben non! Papa va me le donner!

Pendant que mon fils me parlait, Delarte beuglait à l'arrière, en parlant visiblement de moi "Si elle était intelligente... blablabla... Moi si ça continue, je vais retourner [dans mon pays]... blablabla"

Aîné lui dit: "Papa, tu peux arrêter s'il-te-plaît?"

Ça me faisait mal à mon coeur de maman. Mais j'ai dit à mon fils:
"Fais un mur. N'écoute pas ce qu'il te dit, c'est pas des gentilles choses, ce qu'il dit là. Je suis désolée que tu aies à écouter ça, c'est vraiment pas cool. Mais moi, je vais raccrocher parce que je n'ai pas envie d'entendre ça, ça ne me fait pas du bien."

Mon fils a compris, je lui ai dit que j'allais tenter de trouver une solution pour le faire revenir chez moi mercredi soir ou jeudi matin. Et on a raccroché.

Note à moi-même. À relire: Les Parents Manipulateurs, de Isabelle Nazare-Aga.


mercredi 4 novembre 2015

Deuxième coupe de cordon

C'est comme une deuxième coupe de cordon. Voilà comment j'arrive à exprimer ce qui se passe maintenant avec mon tendre Aîné. Mais en fait, ça fait beaucoup plus mal, même!


Dans un monde idéal, j'aurais attendu qu'il ait au moins 18 ans, ou qu'il parte sur un campus universitaire trop loin de la maison, ou encore qu'il fasse le choix d'aller vivre sa première expérience de colocation avec des copains, ou même avec une petite copine...
Dans un monde idéal,  il n'aurait pas eu seulement douze ans...

Vendredi dernier, il est parti chez Delarte. On s'est embrassés et fait des câlins,  et quand je lui ai dit: "Bye bye mon amour, on se revoit dans deux semaines!", il a reculé,  perplexe, et m'a dit avec conviction: "Ben non! Je reviens la semaine prochaine!"

D'un côté,  je suis contente de voir que finalement sa décision de rester chez son père est encore très peu sûre,  et d'un autre côté je suis embêtée de constater qu'il y aura encore une argumentation à avoir avec monsieur à ce sujet. L'avocate de Monsieur et celle d'Aîné par conséquent ont déclaré que mon fils commencerait la garde chez son père en date du 15 novembre.
Moi je trouve ridicule de payer la passe mensuelle pour le transport si c'est juste pour une semaine. Alors je propose soit le 1er novembre, soit le 1er décembre.  Mon fils en a parlé à son père,  qui refuse évidemment que ça soit pour décembre. Mais on annonce du temps doux pour novembre grâce au phénomène El Niño, donc je pense que j'ai un bon point.


En attendant,  novembre a débuté,  je n'ai pas fourni de passe mensuelle à Aîné,  et je lui ai dit que son père devra lui payer le trajet pour revenir chez moi vendredi soir si il veut revenir. Il a d'abord dit "ah merde! Mais non! Il voudra pas!" Mais je lui ai dit qu'il est obligé parce que c'est pour passer le weekend de toutes façons.  Et puis on rediscutera pour le reste lorsqu'on se verra.
Ufff....... je dois écrire tout ça à mon avocate.

En tous cas, cette situation me fait vivre un détachement forcé de mon fils. Lorsqu'il m'appelle, presque chaque jour, son père bavasse toujours en arrière plan comme un enfant de deux ans qui dérange sa mère au téléphone. C'est pas possible. Mon fils me raconte sa journée ou un épisode arrivé avec un ami ou un prof, puis il y a Delarte à l'arrière qui dit son opinion ou qui dit de faire vite, etc. Contrôle absolu.

Toute cette mise en scène me fait voir comment mon fils gère la situation. Il dit à son père de se taire pendant qu'il me parle (qui lui, bien sûr,  continue!) ou il lui explique son tort lorsqu'il dit une connerie. Bref, je peux voir que mon fils en bon ado commence à se défendre des remarques de son père.  Je pense que je vais maintenant insister dans ma manière de lui apprendre la contremanipulation,  tiens. Bon plan. J'ai besoin de me rassurer en sachant qu'Aîné est bien outillé pour vivre avec Delarte sur une base plus régulière.  Ça m'aidera à être un peu moins inquiète. Mais déjà, d'après ce que j'ai pu remarquer jusqu'à présent, je pense qu'il a bien appris à jouer au ping pong! ;)
Delarte devra apprendre, lui, à bien se tenir! Hahaha