vendredi 27 mars 2015

Changement de garde

J'achève ma semaine de paix, je retourne bientôt chez moi, je récupère mes enfants cet après-midi après les classes.
Qu'on me comprenne bien, ma paix n'est pas liée à l'absence de mes enfants mais au fait que je ne sois pas obligée d'être géographiquement près de Delarte.

La semaine dernière, un drôle de hasard a voulu  que je le croise en voiture, trois matins d'affilé, alors que j'allais déposer les enfants à l'école et qu'il partait travailler avec son collègue  (sa voiture est encore hors d'usage). Je vous dis pas le regard gaga et le sourire hébété qu'il avait, à chaque fois. Il joue à quoi? À l'amoureux transi qui s'est fait largué et qui tente de reconquérir sa flamme?
C'est fou l'effet "beurk" que ça me fait de revoir son visage, il est devenu maigre et barbu, les yeux exorbitants,  méconnaissable et laid... (ah, les chagrins d'amour, qu'est-ce ça transfigure... ;) )

Depuis lundi, j'ai parlé à mes enfants tous les jours, comme d'habitude. Ils avaient oublié des choses chez moi, mais je leur ai dit tant pis, je ne retournerai pas pour ça, je ne suis pas là pour toute la semaine (et évidemment, je ne leur laisse pas la clé! -- tu vois, Hélène,  moi j'ai toujours eu cette idée en tête, que leur père pourrait en profiter pour faire un double et violer mon intérieur en mon absence!)
45 km de distance, une semaine sur deux, c'est tellement bon pour ma santé. Ils doivent apprendre à ne rien oublier lorsqu'ils partent chez leur père, c'est tout.
Delarte, lui, utilise cet argument pour dire "tu vois, les enfants ont besoin de leur mère chaque jour de leur vie et toi tu les prives de cela."

Ah! Je dois vous raconter. Dimanche dernier, ma proprio est passée chez moi pour faire des photos de mon appart et pour le faire visiter à de potentiels locataires. Elle voulait faire les photos pour mettre sur internet pour le louer. Je lui ai avoué que ça me rendait mal à l'aise l'idée que Delarte aille regarder ces photos de mon intérieur et me passe des commentaires...  mais en même temps, je comprends que cela soit un moyen efficace pour trouver un locataire rapidement.
Elle a pris les photos et fait visiter à deux personnes. Et voilà, elle a immédiatement trouvé preneur pour le premier juillet! Je suis vraiment heureuse,  elle m'a dit qu'elle ne serait donc pas obligée de mettre les photos sur le net. Ouf!

Cette histoire de photos me fait repenser à la fois où son conjoint (à la proprio) était entré chez moi pour remplacer le chauffe-eau, sans mon accord, et qu'il avait été bavasser à Delarte que mon appart était bordélique. J'imagine que ma proprio lui a montré ses photos de dimanche, de mon appartement hyper clean, et qu'il a réalisé à quel point il avait été imbécile de me juger de la sorte et surtout de rapporter des conneries à mon ex! Juste à repenser à tout ce qu'il lui avait dit (que ça l'avait étonné de voir autant de bordel parce qu'il avait toujours cru que j'étais une fille intelligente, que s'il avait des enfants il ne les ferait pas vivre dans un tel environnement, etc!), j'ai encore envie de lui cracher dessus, à ce connard. Il ne s'est jamais excusé directement à moi, mais ma proprio m'a assurée qu'elle l'avait bien chicané et qu'il garderait son bec cloué à l'avenir. ... mais quand même, quel imbécile.

Allez, je vais rentrer chez moi dans quelques heures, prête à affronter une nouvelle semaine remplie de surprises et de défis.




lundi 23 mars 2015

Rappel des 30 critères

Hier après-midi, Les enfants sont revenus chez moi pour un truc. On devait sortir acheter des ingrédients pour une recette à faire et à présenter devant la classe. Alors j'ai dû lui parler au téléphone pour lui dire que je gardais les enfants 2 heures.
 Il me redit, en prenant un ton grave et piteux:
"Amthyste... ça fait 4 ans que mon coeur souffre. J'aimerais vraiment qu'on se parle,  j'ai beaucoup de choses à te dire. Chaque fois que je te dis ça, tu me dis de t'écrire une lettre mais je sais pas écrire, moi, j'ai pas ton talent ..." (rf. "il flatte pour vous plaire" et "il sait se placer en victime pour qu’on le plaigne")

Il a ajouté: "Qu'est-ce que tu vas faire avec ma lettre? Tu vas la publier sur internet? Tu vas la montrer à ton avocate pour me menacer de quelque chose avec?"
(rf. "il prêche le faux pour savoir le vrai")

J'ai changé drastiquement de sujet, j'ai reparlé de la recette que j'ai choisie pour les enfants.  Il était stupéfait. Bouché.  Il a dit, à voix basse pendant que je parlais: "Comment tu fais ça? Je dis des choses importantes et tu t'en fiches... comment tu peux être comme ça?"
(rf. "il met en doute les qualités, la compétence, la personnalité des autres")

J'ai complètement ignoré ce qu'il disait. J'ai fait un mur. Quand j'ai eu terminé ma phrase,  je lui ai dit: "Bon, alors je te les renverrai pour le repas du soir. Bye!"

Rho... la vilaine que je suis. Contre manipulation,  à fond! Je pense que je devrais donner des cours, qu'en pensez -vous? Hahaha

Pour rappel,  où pour celles et ceux qui ne l'ont jamais lue, voici la liste des 30 critères à laquelle on peut se référer en cas de doute sur la manipulation de l'autre.

Les 30 critères du Manipulateur par Isabelle Nazare Aga 

( extraits du livre « Les manipulateurs sont parmi nous »)

-- ndlr:  il faut cocher 14 critères et plus pour parler d'une pathologie en matière de manipulation.  --


1.Il culpabilise les autres au nom du lien familial, de l’amitié, de l’amour, de la conscience professionnelle

2.Il reporte sa responsabilité sur les autres, ou se démet des siennes

3.Il ne communique pas clairement ses demandes, ses besoins, ses sentiments et opinions

4.Il répond très souvent de façon floue

5.Il change ses opinions, ses comportements, ses sentiments selon les personnes ou les situations

6.Il invoque des raisons logiques pour déguiser ses demandes

7.Il fait croire aux autres qu’ils doivent être parfaits, qu’ils ne doivent jamais changer d’avis, qu’ils doivent tout savoir et répondre immédiatement aux demandes et questions

8.Il met en doute les qualités, la compétence, la personnalité des autres : il critique sans en avoir l’air, dévalorise et juge

9.Il fait faire ses messages par autrui

10.Il sème la zizanie et crée la suspicion, divise pour mieux régner

11.Il sait se placer en victime pour qu’on le plaigne

12.Il ignore les demandes même s’il dit s’en occuper

13.Il utilise les principes moraux des autres pour assouvir ses besoins

14.Il menace de façon déguisée, ou pratique un chantage ouvert

15.Il change carrément de sujet au cours d’une conversation

16.Il évite ou s’échappe de l’entretien, de la réunion

17.Il mise sur l’ignorance des autres et fait croire en sa supériorité

18.Il ment

19.Il prêche le faux pour savoir le vrai

20.Il est égocentrique

21.Il peut être jaloux

22.Il ne supporte pas la critique et nie les évidences

23.Il ne tient pas compte des droits, des besoins et des désirs des autres

24.Il utilise souvent le dernier moment pour ordonner ou faire agir autrui

25.Son discours paraît logique ou cohérent alors que ses attitudes répondent au schéma opposé

26.Il flatte pour vous plaire, fait des cadeaux, se met soudain aux petits soins pour vous

27.Il produit un sentiment de malaise ou de non-liberté

28.Il est parfaitement efficace pour atteindre ses propres buts mais aux dépens d’autrui

29.Il nous fait faire des choses que nous n’aurions probablement pas fait de notre propre gré

30.Il fait constamment l’objet des conversations, même lorsqu’il n’est pas là




dimanche 22 mars 2015

Encore un weekend de folie

Hier, les enfants étaient de garde chez Delarte. Moi je reste chez moi ce weekend parce que j'ai une visite pour mon appartement,  donc je suis au ménage!
J'avais convenu avec les enfants qu'ils pourraient venir chez moi le samedi après-midi pour faire leurs devoirs.

9h30, mon aîné m'appelle en me suppliant de le laisser venir dès le matin.  J'ai eu beau expliquer que j'avais besoin d'être tranquille pour nettoyer, j'ai cédé à ses supplications.  Ils débarquent donc chez moi quelques minutes après, se mettent aux devoirs pendant que je tente de pour suivre mes tâches ménagères  (autant se brosser les dents en mangeant du nutella, vous me direz!), puis ils me disent qu'ils n'ont pas petit-déjeuné. ....
Non mais! Est-ce moi qui suis top exigeante ou quoi? Je trouve cela complètement incompétent parentalement de ne pas donner le petit-déjeuner à ses enfants, à presque 10h du matin, un samedi. Particulièrement si les enfants sont déjà habillés et prêts à sortir.... non???
Je ne comprends pas.

Je les ai fait déjeuner,  mais avant, malheureusement,  j'ai un peu pété ma coche, en bon québécois; je me suis énervée. Évidemment, je me suis tout de suite rendue compte de l'innocence des enfants dans cette situation et je me suis excusée auprès d'eux de mon exaspération. Mais je leur ai dit que cela me fâche que Papa ne leur donne pas de petit déjeuner alors que c'est lui qui se doit d'être responsable de leurs besoins pendant sa semaine de garde.

Midi. Je les renvoie chez Delarte pour le repas. Ils lambinent,  me demandent de revenir après. ... J'ai dit non.
Y'a mon coeur de mère qui fait trois tours, là. ...
Vivement demain,  je vais passer la semaine en ville, loin de ce chaos.

Ahhhh.... mais je vous ai pas dit.
Ils ont reçu leurs bulletins. Aîné a de bons résultats, s'est même amélioré là où il fallait. Mais... mon petit, il a chuté dans toutes ses matières, et j'ai dû rencontrer sa prof.
Elle m'a dit qu'il est extrêmement distrait,  qu'il semble carrément absent, qu'il faut faire quelque chose. On a élaboré un plan. Ça va aller. ...

Mais.... Je lui ai un peu expliqué les stress que nous vivons. Peut--être que le déménagement le préoccupe plus qu'il ne le dit? Et puis c'est vrai, depuis quelques temps,  je ne suis plus là une semaine sur deux, donc il ne revient pas chez moi pour ses devoirs. Son père ne s'occupe pas de le faire étudier, pendant sa semaine...

:( Je  me sens responsable de cette situation. ...

J'ai eu une bonne discussion avec mon petit. Je lui ai dit qu'on allait travailler ensemble, sa prof, lui et moi, pour remonter la pente d'ici la fin de l'année. Il s'est mis à pleurer doucement,  il ne voulait pas donner son bulletin à Delarte.  Je lui ai demandé ce qui le faisait le plus pleurer. Il a dit "Papa va me crier dessus et me donner des claques derrière la tête. ..."
Mon pauvre loulou... Je lui ai dit que j'allais parler à Papa, de ne pas s'inquiéter.

J'ai appelé Delarte. Tranquillement,  je lui ai expliqué le cas.  Je lui ai demandé de rester calme avec le petit. De lui dire qu'on va l'aider, tous ensemble, et que ça ira mieux au prochain bulletin.
Il m'a dit "Mais voyons Amthyste! Pourquoi tu me dis ça, comme si j'étais un montre?!"
Je lui ai dit "Je ne dis rien de tel. Je te demande simplement de ne pas faire peur à ton fils, parce que c'est ce qu'il craint lorsque tu verras son bulletin. Sois gentil et patient, montre lui que tu vas l'aider à surmonter ses difficultés. Comme sa prof et comme sa mère. C'est tout."

C'est ce qu'il a fait. Alleluia.
(Mais au passage, il m'a dit "mais c'est bien, qu'il ait peur de moi, je suis son père!" ------ quelle mentalité de trouduc,  quand même. .... Je n'ai pas réagi à cela.)


vendredi 20 mars 2015

Ô, Printemps, comme je t'attendais!

Quelques jours de paix plus tard, le printemps sonne enfin à nos portes; enfin du moins sur notre calendrier de l'hémisphère nord. L'hiver a été rude cette année et il fait encore bien froid ici au Québec. Mais moi, je suis vraiment heureuse de constater que dans 3 mois et demie, la conjoncture de ma vie va changer, une fois de plus, me faisant avancer enfin d'un autre pas majeur.
Je vais redéménager. Je viens de donner mon avis de non renouvellement à ma (si gentille) propriétaire. Ici, la majorité des baux prennent fin le 30 juin. Le 1er juillet, fête nationale du pays, est le congé traditionnel consacré aux déménagements. Je n'ai pas encore trouvé une nouvelle adresse mais j'ai ciblé mon futur quartier et mes démarches sont entamées. Inscription à des comités de logement,  réunions d'information,  etc. Je suis confiante de trouver quelque chose avant le mois de juin.

Hier matin, j'ai brièvement parlé à Delarte. Il était calme et "gentil", et après les technicalités dont je devais lui parler pour les enfants, il m'a tranquillement redit:
"Amthyste, je ne sais pas comment je vais faire pour me trouver un appartement en ville, il faut vraiment qu'on se parle, j'ai beaucoup de choses à te dire. J'ai repensé longuement à cette phrase que tu m'as dite. Tu m'as dit que je n'ai donné aucune preuve d'amour depuis notre séparation... "

J'ai coupé ça court en lui disant que je devais finir de préparer les enfants pour les mener à l'école. Il avait l'air repentant et si seul... il faisait presque pitié.
Ce qui me mène à réaliser une fois de plus à quel point il peut être manipulateur et tordu. Mais à la fois persévérant et têtu. Heureusement que ma couenne s'est endurcie depuis le temps! Il croit vraiment qu'il finira par m'avoir à l'usure. Franchement,  au bout de 4 ans de séparation et d'engueulades épisodiques, c'est de l'ordre de la folie totale, ça! Jamais je n’ai imaginé que son acharnement aurait duré si longtemps... je veux bien croire que je sois une femme exceptionnelle ;) mais tout d'même, il aurait pu ou dû avoir déjà lâché l'affaire depuis un moment!

Au fait, si vous lisez l'anglais, voici un article très intéressant qui confirme que j'adopte une bonne méthode face à un ex comme Delarte (comment mettre des limites avec un narcissique ) :
http://www.huffingtonpost.com/karyl-mcbride-phd-lmft/how-to-set-boundaries-with-a-narcissist_b_6833740.html?ncid=fcbklnkushpmg00000063

Et c'est là que mon éternelle question revient. Qu'est-ce que je ne lui ai pas encore dit, pour qu'il abandonne définitivement l'idée de redevenir un couple ? Parfois je pense que je devrais lui dire que j'ai eu plusieurs autres hommes dans ma vie depuis 4 ans. Je sais que ça le rendrait totalement dégoûté, ça.  Mais je ne dis rien parce que je ne veux pas que cela se répercute sur mes enfants. Bientôt, mes fils seront assez grands pour comprendre que je puisse avoir de nouveaux amoureux. Jusqu'ici, je ne leur en ai jamais parlé. Je pense que cela vaut mieux que de leur présenter des hommes "de passage". Je tiens à ce qu'ils comprennent aussi que je n'ai aucune intention de vivre avec un autre homme tant que je devrai les élever,  donc pour les 8 prochaines années au moins. Mon aîné m'a encore répété l'autre jour qu'il ne veut pas avoir de beau - père.  Je lui ai une fois de plus répondu qu'en aucun cas ce ne serait son beau-père, mais simplement mon amoureux.

Je ne considère pas que je me prive de quelque chose,  je n'en ai réellement toujours aucun besoin, aucune envie. Oui pour partager des moments de douceur, des weekends en amoureux ou autre, mais non pour le quotidien atone qui découlerait d'une trop fréquente proximité.  Besoin de mon espace et de ma bulle. Besoin de distinguer ma vie de mère de ma vie de femme.  Et jusqu'à présent,  cet équilibre réussit à se faire très agréablement,  je dois l'admettre. Tout est réellement une question de garder constamment l'équilibre, tout en continuant de poser des actions pour atteindre les objectifs qu'on s'est fixés...



Ah, j'oubliais! Good news! Y'a le département gouvernemental des pensions alimentaires qui m'a contactée pour me demander si Monsieur m'avait payée la pension fixée à la mi février! J'ai parlé du 2 fois 20$ en expliquant que je ne considère pas que c'était l'argent de la pension, mais que sûrement lui il considérait que oui. La dame m'a demandé si je préférais qu'ils prennent l'argent directement de son compte (avec la rétroaction du mois de mars) dès sa prochaine paye en avril. J'ai évidemment dit oui. Bravo, une autre chose de réglée!  :)

mercredi 4 mars 2015

Mots d'enfants de MPN...

J'ai oublié de vous dire quelque chose.
Après cette conversation matinale plutôt bouleversante d'hier avec Delarte, les enfants sont donc revenus chez moi.

L'Aîné me dit: Papa dit que tu l'aimes. Il dit que tu veux des preuves qu'il t'aime. C'est vrai?

Moi: ............!!!!!! Tu sais, Aîné, c'est exactement ce genre de choses que je veux dire, lorsque je te dis que Papa n'a pas à te parler de choses de grands. Papa n'a pas affaire à te parler comme si tu étais un adulte. Il te dit ce qu'il a compris lui, à partir de ce que je lui ai dit moi, et il n'a même pas bien compris lui-même ce que je lui ai demandé. 
Toi, étant jeune et étant surtout hors contexte, tu ne peux pas tout comprendre dans ce qu'il dit là, et ce n'est pas une conversation à avoir avec un garçon de 12 ans.
S'il te parle encore comme ça, tu n'as qu'à lui dire "Papa, ce n'est pas de mes affaires, parle de ça avec Maman, ce sont vos affaires à vous."

Non mais je rêve, quoi!




Ensuite, je me suis retrouvée seule dans la voiture avec le Petit. Il me dit: Maman, tu sais, Papa il dit toujours qu'on n'a pas d'argent, et quand on est à table, il dit "Qu'est-ce qu'on va manger bientôt? On va manger des couilles?" C'est dégueulasse, hein, imagine qu'il nous donne à manger des couilles....

Je ne savais pas trop comment me sortir de ça. J'ai préféré jouer la carte de l'humour. J'ai répondu: Il parlait de couilles de quoi? de couilles de babouin? Tu sais, y'a des gens qui mangent ça, des couilles de babouin, c'est joli, c'est bleu... j'en ai déjà vues, mais moi j'en n'ai jamais mangées! ;)

Mon Petit s'est mis à rire. On a changé de sujet.

Mais je vous jure, le sang me fait trois tours dans les veines.
Je sais que pour lui, dans sa langue natale, le mot couilles est utilisé à tort et à travers. Mais merde, tu parles à des enfants francophones, de 10 et 12 ans, alors contrôle-toi un peu, bordel! J'en reviens pas.
Je le hais de bousiller ainsi une partie du cerveau de mes enfants...


mardi 3 mars 2015

Un disque gravé, un vrai perroquet....

Quelle histoire ce matin, vous ne devinerez jamais ce qui m’arrive.
Mes enfants sont en vacances cette semaine, c’est relâche scolaire. C’est ma semaine de garde, alors comme d’habitude, c’est moi qui dois me casser la tête pour trouver des solutions chaque jour pour les tenir occupés pendant que je travaille (j’ai deux jours de congé sur les 5 jours de la semaine).
Donc. Hier lundi, ils ont passé la journée chez une de mes amies qui habite près de chez moi; et ils dormaient chez leur père hier soir, parce que je devais rentrer très tard du boulot. Ce matin 7h, je devais donc les récupérer et j’appelle Monsieur pour lui dire de ne pas oublier de les renvoyer chez moi avec leurs patins car ils iront patiner aujourd’hui.
Ahlala, j’vous dis pas. Il commence son baratin : C’est pas pour te faire la morale, Amthyste, mais c’est quoi l’idée de laisser l’aîné tout seul au centre-ville? 
Ça m’a pris un certain temps avant de comprendre ce dont il parlait. Je ne me rappelais pas d’avoir laissé mon fils seul au centre-ville. Alors je réfléchis…. (Juste le fait de commencer sa phrase par « c’est pas pour te faire la morale », ça prouve que c’est tout le contraire.)
Voilà l'explication:
Samedi dernier, j’étais en ville avec mes enfants, à un festival de type foire en lumières, c’était le soir.  Il y avait une grande roue et on faisait la file depuis 40 minutes; l’aîné n’arrêtait pas de se plaindre qu’il faisait froid, qu’il voulait rentrer à la maison, etc. Je lui ai dit d’aller nous attendre dans le hall d’un centre d’achats qui se trouvait à 20 mètres de là, avec une grande baie vitrée. J’ai fait des tours de grande roue avec mon petit et puis on est retournés trouver l’aîné. Ça a duré 15 minutes gros max. (je sais que je n’ai pas à me justifier auprès de vous mais je me justifie probablement envers moi-même en premier!)
Je lui ai expliqué la chose, et je lui ai dit que c’est dommage de constater qu’il ne fasse pas plus confiance que ça à mon jugement de mère. Voyons donc, comme si j’allais prendre une décision qui mette mon fils en danger. Si j’ai évalué la situation et pensé que c’était correct que mon fils de 12 ans reste dans un tel endroit public, c’est que je ne suis pas folle, permettez!? Comme d’habitude, il prend une info et la déforme pour la faire retourner à mon désavantage. Évidemment, Amthyste ne réfléchit pas à la sécurité de ses enfants, elle est une mère complètement inconsciente.
Et là, la conversation a pris une autre tournure, entre des reproches sur ma manière de ne pas mettre mes enfants en avant de mes propres besoins et des reproches sur le fait que je ne lui faisais pas confiance; je le laissais monologuer comme à son habitude… Et je ne sais plus comment cela a pu en arriver à ce qu’il me dise : Amthyste, je voudrais que tu reviennes sur ta décision. Je t’aime et tu le sais. Tu m’aimes et je le sais. Je t’ai donné plein de temps pour que tu te retrouves, car tu disais que tu t’étais perdue. Mais là, ça suffit, j’ai été assez patient, il est temps de te remettre sur la bonne voie et penser au bien de notre famille, à nos enfants. 
!!!!!????
Je lui ai REdemandé : Mais Delarte, qu’est-ce que tu ne comprends toujours pas dans la phrase « Je ne t’aime plus, je ne veux plus passer le reste de ma vie avec toi? » Comment tu peux dire que tu m’aimes et me traiter comme tu me traites, depuis 4 ans que nous sommes divorcés? Quelles preuves tu m’as données pour que je crois que tu m’aimes encore?
Lui : Je t’ai donné plusieurs preuves, voyons Amthyste! Juste le fait que depuis 4 ans je n’ai couché avec aucune autre femme, c’est parce que je t’aime, tu ne le vois pas? Je t'attends, c'est juste toi que je veux, je suis patient. Tu devrais prendre conscience de la chance que tu as d'avoir un homme qui t'aime autant et qui endure tous tes caprices pendant si longtemps!
HAHAHAHAHAHAHAHA!!!!! Elle est bonne hein!!!??
Je lui ai dit : Bon, Delarte, écoute, il est 7h30, ça fait 30 minutes que tu me dis des conneries, envoie-moi donc les enfants, la journée commence. Au revoir.

Il m’a dit au revoir, avec une petite voix toute piteuse....  Uffffffffff…… non mais oh…… mon calvaire n’est pas sur le point d’achever, mes amies!!!!

lundi 2 mars 2015

Pas de nouvelles... bonnes nouvelles?

Plus d'une semaine que je n'ai pas écrit. C'est preuve qu'il ne se passe pas grand chose... Mais je ne sais pas si c'est bon signe ou pas. Méfiez-vous de l'eau qui dort... toujours!

Delarte m'a dit hier au téléphone qu'il cherche un logement dans le même quartier que moi.
Après mûre réflexion, je me dis que ce sera mon karma, encore pour les prochaines années, le temps que les enfants grandissent.  Uff.... quel contrat nous signons là, en faisant des enfants avec ce genre de personnage.

Donc, il me dit: "Amthyste, je ne sais vraiment pas comment on va faire pour se trouver deux appartements dans ce coin-là, les loyers sont chers!"
(sous-entendu: réfléchis à ma proposition de vivre ensemble, on pourrait économiser gros en vivant dans un seul appart, chacun dans notre chambre comme des colocs!)

Je n'ai rien dit. J'ai changé de sujet, j'ai demandé un truc pour les enfants. Ça c'est une super tactique, je trouve. Le laisser parler, et changer de sujet. HAHAHA j'me bidonne chaque fois que je réussis à faire ça!
En anglais, on dit "Taste your own medicine!" (Goûte à ton propre médicament!)

En tous cas, il avait l'air tout tranquille, le loup.  Il n'avait pas l'air d'un loup....
J'ai presque hâte de voir ce qu'il mijote.



Un loup sous une peau de mouton, c'est toujours un loup!