Lundi matin, mon aîné a donc été voir son avocate avec son père. Hier en début d'après-midi, je
l'y ai amené à mon tour. Comme aujourd'hui c'est la date de cour, la procureure
de mon aîné a rédigé une lettre avec lui pour nos avocates.
Hier en fin d'après-midi, mon avocate m'a lu la lettre au téléphone... cette lettre a fait l'effet d'une bombe, mon coeur de maman se
meure. Mon fils a dit qu'il veut rester chez son père parce qu'il veut aller à
l'école avec ses amis. Il a dit dans sa lettre que le changement d'école qu'il a vécu il y a 4 ans à cause du divorce a été des plus pénibles et qu'il ne veut pas revivre cela (en allant à une école qui se trouvait à 4 km de l'ancienne école, mais l'obligeant tout de même à changer de camarades scolaires).
Lorsque mon avocate a eu fini de lire, je ne savais même pas quoi lui dire. On savait bien que c'était une possibilité. Mais je n'ai pas été capable de lui dire que j'accepte cela. Et elle n'est pas trop chaude à l'idée qu'on se batte pour gagner notre point, parce qu'elle croit qu'en bout de ligne cela ne me rendrait pas service dans ma relation avec mon fils. Elle a probablement raison.
Après cette bombe, j'ai parlé à mon fils, seul, calmement. Je lui ai dit que j'étais
contente pour lui si c'est ce qu'il veut vraiment. Que c'est effectivement important les amis à son âge, et que c'est bien qu'il dise son opinion. Que je vais maintenant essayer d'être heureuse pour lui et d'accepter son choix.
Mais en lui parlant, je lui ai fait réaliser
qu'il ne me verra plus qu'un weekend sur deux, et qu'il ne verra son frère que les
weekends. Il s'est mis à pleurer. Il m'a dit qu'il ne veut pas me faire de la peine, qu'il se sent coupable.
Je lui ai dit qu'il n'avait pas à se sentir coupable, vu que cette décision est ce qu'il veut dans le fond de son coeur. Je lui ai dit qu'il faut assumer les conséquences de ses actes dans la vie, et que là, il ne peut pas vouloir qu'on n'ait pas de peine, son frère et moi. C'est la conséquence de son choix, il ne peut pas l'empêcher.
Il m'a dit que Papa dit qu'il retournera en Italie s'il
vient vivre chez moi. Et il s'est remis à pleurer.
....
Je lui ai demandé s'il avait dit ça à son avocate, il m'a dit non.
Je lui ai dit que s'il ne dit pas ces choses à son avocate, elle ne pourra pas l'aider à prendre la meilleure décision.
Il a voulu appeler son avocate. Il lui a dit ça. Son avocate
à cru qu'il reçoit de la pression de ma part! Elle lui a demandé chez qui il était, elle lui a dit que là, vu que je viens de recevoir la lettre, je dois sûrement lui faire un peu de pression.... Le monde à l'envers, quoi.
Mon avocate va devant
le juge ce matin et va demander du temps, pour que la juge réfléchisse un peu plus avant de rendre son verdict.
J'ai l'impression que le temps est fichu, là... il n'y a plus de temps. La rentrée approche...
Et moi, je perds mon fils....... :(
15 commentaires:
Hey ne baisse pas les bras !
tu as écris :Je lui ai dit qu'il faut assumer les conséquences de ses actes dans la vie, et que là, il ne peut pas vouloir qu'on n'ait pas de peine, son frère et moi. C'est la conséquence de son choix, il ne peut pas l'empêcher.
Si tu lui a dis ça, c'est excellent. Il se considère grand pour dire ce qu'il veut, il doit se considérer grand pour assumer. C'est ça "être grand", c'est ça "faire un choix".
Ne te sens pas coupable. Tu as en face de toi un ex mari qui est une pure ordure.
Je ne te souhaite qu'une chose : que cette garde soit organisée une bonne fois pour tout et que tu ne transiges plus. C'est à dire que tu ne rendes plus service à Delarte au motif que ceci, au motif que cela... Non. Il a manipulé pour "gagner", pour avoir le dernier mot sur toi (toi qui a osé divorcer de lui !). Alors accroche toi pour être d'une droiture imperturbable.
Delarte tentera encore des choses contre toi, tentera encore des trucs au travers des enfants... Tu le sais, tu es prévenue, c'est un MPN.
Tu as peut-être une solution, non pas pour récupérer ton fils car cela dépend désormais d'une procureure, mais tu as une solution : faire un pacte avec tes fils. Ce qui se passe chez papa : je ne veux pas le savoir (sauf si danger pour tes enfants bien sûr) et ce qui se passe chez toi, ne regarde pas Delarte. Fais ce pacte avec eux. Tu penses que je suis dure ? Non. Je vous montre une possibilité de mettre CHEZ TOI, un univers paisible, sans piège, sans conflit, sans reproche, sans rattrapage des conneries de Delarte. Prends une ligne de conduite ferme vis à vis de Delarte, Ne transige pas.
Le fait de pallier aux manquements de Delarte, est pour toi normal, car tu es une bonne mère... Mais Delarte, lui, il voit qu'il obtient ce qu'il veut de toi, donc il fait pareil avec son fils. Et ça fonctionne, puisque son fils ne voit pas comment faire pour tenir une conduite droite. Ni Delarte ni toi ne lui montrez une organisation fiable.
Je suis certaine... je t'assure, je suis certaine ... que Delarte lui a dit, à un moment ou un autre, d'une façon ou d'une autre : Ne t'inquiète pas... si tu as besoin d'aller chez ta mère, tu iras...
Et ton fils l'a cru, parce que c'est ce qui se passe depuis le début de votre séparation.
Tu souffres Amthyste, c'est compréhensible. Essaye, je dis bien essaye, d'anticiper, de penser, à ce que devra être cette vie pour qu'elle soit la plus paisible et agréable possible pour tous les trois.
j'ai un pote qui vit la même chose (la fratrie est séparée) et à chaque fois que son fils repart, il est mal. Cela fait 7 ans qu'il voit son fils pour les vacances scolaires. Il ne s'y habitue pas. mais il offre une harmonie de vie qui est bénéfique à leur trio. Quand son fils part, il pleure. Mais il s'accroche à une seule chose : être honnête et irréprochable.
Courage.
Bonjour Amthyste
Je suis entièrement d'accord avec Hélène : quelque soit la décision du juge il est plus que urgent de mettre des limites à Delarte et aussi à ton fils. Tu n'es coupable de rien, c'est Delarte qui est responsable de la situation actuelle, c'est lui qui met son fils devant un dilemme trop dur à gérer pour son jeune age, c'est lui qui manipule son fis et toi aussi d'ailleurs. Ta souffrance est bien compréhensible mais je suis sure que tu ne perds pas ton fils, tu risque juste de le voir moins souvent mais c'est pas ça le plus grave. Le plus grave c'est ce qu'il va vivre chez son père, c'st le manque de suivi de sa scolarité, les responsabilités qu'il aura à assumer, ça c'est inquiétant au cas où. Mais si tu continue à combler les manques de Delarte le petit ne se rendra pas compte de son erreur, il jouera sur les deux tableaux et toi tu seras toujours prise au piège.
Je suis bien consciente que ce n'est pas facile à envisager pour toi de vivre sans ton fils et de savoir ce qui se passe pour lui en t'interdisant d'intervenir mais c'est la seule solution pour te débarrasser définitivement de Delarte et que ton fils réagisse. Quoiqu'il arrive c'est toi le pilier de cette famille c'est toi qui sauvera tes enfants, peu importe si ça doit prendre un peu plus de temps que prévu.
Courage encore et encore
LM
Merci Hélène et LM...
Je n'ai pas dit la suite d'hier. Mon avocate m'a dit qu'elle a gagné son point, elle a obtenu plus de temps de la part du juge avant le verdict. Prochaine date de cour: 19 août au matin.
J'aurai 30 minutes pour faire mon plaidoyer. Je dois arriver prête, j'ai droit à des notes mais seulement écrites à la main sous forme de points.
Delarte sera là, il aura aussi droit de parole pendant 30 minutes.
On ne sait pas encore si mon fils devra y être, cela dépendra de sa procureure.
Il va falloir que je ressorte les points importants à ne pas oublier. Vous voulez travailler avec moi?
Je pense que je suis contente d'avoir enfin ce droit de parole devant le juge, plutôt que de laisser parler les affidavit. Je dois me calmer, garder mon sang froid, rester zen le plus possible. Je dois me concentrer sur ce qui se passe actuellement, les faits, et mes ressentis face à la situation ACTUELLE.
J'ai du pain sur la planche...
(en plus, le 19 août, ça tombe en plein dans mes vacances avec mes enfants, au camp familial où je vais chaque été avec eux depuis 4 ans. Au moins, ce camp est à 10 minutes de voiture et j'ai une copine qui va m'amener au palais de justice.)
Tout à fait d'accord avec Hélène et Anonyme;que du bon sens avec le bénéfice du recul.
Oui,on veut bien t'aider;dis-nous comment.
Moi je pense à l'aîné et à ce qu'il porte en permanence: ses arguments pour rester chez son père(ses copains de son âge,logique) et aussi...en restant chez lui,il ne perdra pas un père;il devient même son sauveur à défaut d'être coupable de son départ en Italie...
Je suis la logique du trouduc hein(oups pardon).
Amthyste,va falloir mettre ton coeur de maman de côté et devenir une pro,comme les avocats,procureur et juge.Deviens technique,logique,carrée,factuelle et retombe sur tes pattes comme une avocate... en étant (en apparence)calme comme un lac!Inspir-expir lol.
N'affirme jamais rien,n'accuse pas,n’interprète pas car tu seras taxée d'aliénante(vue de l'extérieur)
A la place: sème le doute,constate,rapporte,ouvre des questions,rapporte des faits.S'il t'attaque devant la cour(ô joie!),laisse-le s'enfoncer ou réponds-lui(si on te le demande) par une question.
Ton fils a pris sa décision,il l'assumera.Accepte qu'il fasse ses expériences (facile à dire mais il le faut)de son mieux.Si tu vas contre cela,plus tard il pourrait te le reprocher.Il doit essayer,et trouver ses vérités à lui.
Moi je trouve ça super que Delarte doive faire un plaidoyer,on pourra enfin "juger" de ses arguments et de ses orientations.
Euh...un pti test aux cannabinoïdes et la destination des alloc familiales car =======> "tu ne comprend pas toutes les fois où tu assumes ses gardes,ses repas,ses participations aux frais"),tu peux leur en parler de ça?
Les faits...les faits...toujours les faits et encore les faits
Take care
Ok avec Valentine.
pas de pb pour t'aider (je suis toujours virulente, mais ce n'est pas contre toi, c'est contre Delarte, pour tes enfants).
Sème le doute ; Ne cite que des faits et prépare tes preuves (même si tu n'as pas le droit de les sortir, c'est une vieille technique politicarde qui fait toujours son effet).
1°) conseil : fais une liste des anomalies depuis votre séparation (enfants qui reviennent chez toi et pour quels motifs ; achats etc..), comptabilise.
2°) conseil : fais une liste des responsabilités familiales que Delarte fait assumer aux enfants ("je n'ai pas d'argent etc...")
3°) conseil : ne parle pas de ton fils aîné : parle des 2 frères, de la fratrie (oui, c'est un coup de poker, mais toi, contrairement à Delarte, tu ne veux pas garder un seul enfant)
4°) conseil : cette présentation est une roulette russe à 2 coups. Ca passe ou ça casse.
5°) conseil : demande à ton avocate le déroulement de la suite de la procédure : qui repasse devant la procureure, qui repasse devant la juge, quand etc... Pour une seule raison : le MPN est rapide dans son cerveau : SI tu parles la première, il rajoutera des réponses à sa liste.
6°) conseil : apprends ton texte de 30 mn pratiquement par coeur, parce que lire c'est mauvais, il faut que ça se serve uniquement de points de repères à ne pas oublier. il faut donner l'impression que ça te sort des tripes.
7°) bouffe du chocolat, fait du yoga, chante, cours, hurle et écris.
8°) on a commencé sur ce post à t'aider, revient ici pour qu'on continue sur cette lancée, sinon, tu vas disperser nos réponses et nous avec.
En avant.
Je complète : L'objectif de faire des liste n'est pas d'être lourdingue, mais de dégager 2 ou 3 idées maîtresses des comportements de Delarte.
Ensuite, il faut être un minimum comédienne : sortir un dossier (celui des listes et des preuves), prendre son temps pour laisser la Juge / procureure / avocat de te rappeler que tu n'as droit qu'à une liste et pouvoir leurs répondre ... "oui-oui, je sais, ce sont mes preuves, la vie de mes enfants est importante". Il faut savoir marquer aussi des silences. 30 mn de paroles non stop c'est saoulant. Il te faut 3 temps forts dans ton exposé : le démarrage (fort), un silence, un exposé apaisant, silence, cri du coeur (moment fort du milieu), silence, un exposé apaisant, silence, conclusion (fort). Il ne s'agit aucunement de crier, ou d'hurler, mais de travailler ta voix, ta gestuelle, sur les points les plus cruciaux pour tes enfants.
Je ne sais pas ce que tu en penses, ou ce qu'en penses les autres... mais ne parle pas de toi... Que tu dises que tu t'en occuperas bien, cela prend une phrase et peut se placer justement dans tout le palliatif que tu fais. C'est suffisant. Axe toi sur LES enfants.
Tu es en guerre Amthyste, alors ne parle pas à Delarte, ne lui réponds pas, contre-manipule, laisse le parler, laisse le dire, laisse le s'énerver... il se dévoile et tu sais où il va.
Oui Aline ok avec toi sauf que le terme "lavage de cerveau" ne peut jamais être cité par Amthyste car c'est une interprétation démontable;il faut que ce soit décrit par des faits("j'ai remarqué que,mon fils m'a dit que ou tel jour il y a eu ça alors que..." pour devenir ...la conclusion du juge...
En gros,pour être crédible elle doit faire l'andouille qui ne comprend pas ce qui lui arrive.Delarte a déjà marqué un point en jouant cette carte...
Wow, merci les filles!!! C'est exactement ce dont j'ai besoin, des pistes pour savoir dans quelle direction devra aller mon discours.
Je vais vous le soumettre ici au courant de la semaine et vous me direz.
Je vais devoir me calmer au maximum pour pouvoir parler devant la cour....
Heureusement, le 19 tombe en plein dans mes vacances, alors je vais être hyper relaxe. J'ai une amie qui va m'amener et venir me soutenir psychologiquement. Elle ne connaît même pas Delarte.
Mais c'est avec vous que je dois faire ma liste. J'aurai droit à des fiches de notes avec mots-clés. Pas de texte. Je ne lirai donc pas. Tant mieux.
Je suis bonne pour parler en public, en général, une fois le premier trac passé. Je dois surtout contrôler mes larmes et me pratiquer à parler calmement et doucement.
Delarte n'aura probablement pas ce calme, surtout si je parle avant lui. Je ne sais pas qui parlera avant qui. Mon avocate est en vacances, mais je vais pouvoir parler à son assistante cette semaine.
Je vais aller voir une nouvelle travailleuse sociale ce soir. J'attends voir ce qu'elle me dira.
Bonjour Amthyste
C'est une chance de pouvoir t'exprimer, mais prudence : il faut tout dire mais surtout faire attention à comment le dire. Je pense que le juge suspecte bien la tension entre les parents, peut être même des tentatives de pression sur l'enfant voire même de l'aliénation parentale. Il aura donc toutes ses antennes déployées et le moindre petit détail peut être interprété d'une manière ou d'une autre.
NOUS ICI, NOUS SAVONS TOUTES QUI EST LE MANIPULATEUR, MAIS LE JUGE ET LES AVOCATS, EUX, CHERCHENT.
Je pense qu'il faut commencer et terminer par L'INTERET DE L'ENFANT. Du genre;;;;
"Il est difficile pour moi d'être ici aujourd'hui car je suis consciente de l'enjeu. Il s'agit de vous apporter tous les éléments pour que votre décision soit la meilleure pour notre fils.
Ce qui me fait le plus de peine c'est e le savoir malheureux, tiraillé entre ses deux parents. Ce n'est pas à lui de porter la responsabilité de notre désaccord, je vois bien qu'il ne sait plus où il en est : il pense devoir choisir entre faire de la peine à sa mère et à son frère s'il va habiter chez son père, et de perdre son père s'il vient habiter en ville avec nous, parce qu'il m'a rapporté que son père lui a dit......
Si j'ai choisi de déménager en ville ce n'est pas pour éloigner les enfants de leur père, loin de là, c'est parce que ......
JE PENSE AVANT TOUT A L'INTERET DE MES ENFANTS.
J'essaie de gérer au mieux ma situation pour pouvoir m'occuper d'eux, financièrement et aussi de ma disponibilité : les devoirs, les loisirs, les gardes pendant les congés scolaires où je travaille.....
J'ai du mal à imaginer les deux frères séparés, ce sont deux garçons, ils n'ont que 2 ans de différence, ils sont plutôt complices, avec chacun leur caractère bien évidemment ;;;;;;;;; PARLE DE TES ENFANTS : L'UN ET L'AUTRE (montre que tu les connais mieux que personne : caractère, qualités, défauts, ce qu'ils font ensemble, chamailleries entre frères ce que l'un apporte à l'autre...
Par contre, je ne veux avoir une totale indépendance vis à vis de DELARTE. Il faut qu'il comprenne bien qu'on est divorcé et c'est définitif, c'est pour ça aussi que j'ai voulu prendre de la distance parce qu'en habitant sur le même palier il se passait que.....,
Il m'a m^me proposé de prendre un loyer ensemble pour résoudre nos problèmes financiers et familiaux.
Je me conformerai à la décision de la justice et j'aimerais que nos échanges se limitent aux affaires concernant nos enfants. Je ferai tout pour agir dans ce sens. Je ne veux plus que enfants souffrent autant.
En ce moment mon grand s'inquiète de la situation financière de son père qui lui a fait voir ses comptes, il s'inquiète de me voir malheureuse sans lui, il s'inquiète de son frère....A 12 ans! Est ce un âge pour avoir autant de soucis?
J'ai bien essayé de le rassurer en lui disant que ce n'est pas à lui de se soucier ni de son père ni de sa mère mais le contraire. C'est à nous de penser à son avenir.
Je voudrai pouvoir continuer à m'assurer que tout va bien pour lui, à l'école, avec ses copains, qu'il ait des activités comme tous les garçons de son âge, qu'il pense plus à s'amuser qu'à gérer des problèmes d'adultes. Je l'ai écouté quand il a voulu me parler, il m'a dit.........; je lui ai dit.........
suite du commentaire précedent que j'ai du couper et que j'ai pas signé :
je lui ai dit que....
SUITE
En ce moment ce qui m'importe le plus, c'est que mon fils retrouve une certaine insouciance, qu'il ne porte pas de culpabilité ou de responsabilité qui ne lui appartiennent pas, mais je crains aussi que tout ceci compromet son avenir. Il est en pleine construction de sa personnalité, il rentre dans le secondaire, il a besoin de sérénité mais aussi d'un suivi, d'un cadre stable, (hygiène de vie, nourriture, loisir....
Au début, il m'a dit qu'il ne voulait pas déménager par rapport à ses amis, mais est ce qu'on faire des choix de vie aussi important en ne se basant que sur ses amis du moment? Je sais qu'à son âge c'est important mais je sais aussi qu'il pourra quand même revoir ses amis puisqu'il ira chez son père régulièrement.
Après il aurait venir habiter avec nous en ville et faire le trajet ne bus pour aller à l'école, (un peu comme s'il coupait la poire en deux).
Après il était pr^t à changer d'école... Et puis retour à la case départ.
Il faudrait que vous procureure et juge arriviez à le convaincre de vous parler en toute confiance sans qu'il pense que la décision vienne de lui, vous êtes son dernier recours, sa bouée...
..................
Voici l'orientation de ma pensée,
suggérer des pistes au juge et prier, prier et prier pourqu'il ne tombe pas dans le piège de l'autre et son avocate.
LM
Merci beaucoup LM.
Je suis en pleine rédaction de mon plaidoyer. Tout conseil et toute suggestion est bonne à prendre.
Jusqu'à présent, dans ce que j'ai écrit (6 à 7 pages), je crois que je reste un peu trop gentille. Je n'arrive pas à être agressive, à dire du mal de lui, à le descendre.
J'ai la tête trop pleine, je vais dormir là-dessus et continuer demain.
(un peu surbookée, donc peu présente, désolée)
Attention à une chose : la diffamation. Je rejoins en ce sens Valentine : tu ne peux pas dire qu'il est MPN car c'est un terme de psy, de professionnel et tu ne peux pas te targuer d'avoir ce niveau de connaissances. Bien sûr que tu les as... mais pas le diplôme.
Au même titre, tu ne peux pas dire qu'il est manipulateur, il vaut mieux trouver un synonyme. Idem pour l'aliénation parentale. Il faut que ce soit la Juge qui trouve ces mots là, mais toi tu ne dois pas les dire. Tu comprends ?
Bonjour Amthyste
Perso je ne pense pas qu'il te faut être agressive, juste ferme.
Que tu rapportes ce que tu as vécu, ce que tes enfants ont vécu (les va et vient pendant ses semaines de gardes, que tu as du les faire gardés pendant ses gardes alors qu'il travaillait et qu'ils étaient en congé, qu'ils t'appellent pour les aider pour leur devoir alors qu'ils sont chez leur père, qu'il viennent te demander du beurre , du sel parce que le frigo de papa est vide....)
Pas être agressive juste montrer que tu as tout assumer jusqu'à présent en croyant protéger tes enfants.
Tu n'as pas besoin de dire du mal de lui, au contraire insiste sur le fait que tu veux que tes enfants aient un père mais vu que lui prend ta gentillesse pour un espoir de réconciliation tu veux prendre des distance, vivre comme 2 parents divorcés point à la ligne.
J'essaie de me mettre à la place du juge (sans savoir comment ça peut se passer, juste une intuition). J'écouterais les deux plaidoyer, je noterai l'intérêt accordé à l'avenir de l'enfant, les attention, la sensibilité parentale et les faits rapportés sur les conditions de vie chez l'un ou l'autre. Ensuite je verrai l'enfant, l'amènerai à parler de son travail scolaire, de ses sorties, de ses vacances, de ses proches, de son frère, de ses amis ... de façon à vérifier certains faits rapportés par l'un et/ou l'autre des parents.
Et c'est seulement à la suite de tout ça que je prendrai une décision
Si tu es agressive ou que tu parle de lui en mal on pourrait croire que c'est comme ça que tu parles à tes enfants, que tu es capable d'aliénation parentale.
Lm
Oui Aline et LM...
Oui...
Amthyste, je me fais l'avocat du diable :
- Comment Delarte te juge-t-il ? Agressive, vindicative, faible, conne, sans saveur, manipulatrice...
Je ne dois pas être très loin de la vérité.
Donc il va se baser sur cette vision là. Amthyste est comme ceci comme cela.
Ses 2 premières stratégies :
- Zorro en colère
- Caliméro
Au pire : il est positif, conciliant, intelligent etc...
Je te dirais : pense au pire.
Imagine un Delarte dans son grand art de la manipulation : posé, constructif, attentionné envers ses enfants etc...
Comment tu te positionnerais pour rééquilibrer la balance ?
La réponse à cette question te donne le ton de ton plaidoyer. Ne lâche rien.
Merci merci merci, les filles, je vous aime!!!
Je retravaille sans cesse ce que je dirai mercredi. Je suis convaincue que la voie du calme face à Delarte et de l'amour pour mes enfants reste la meilleure.
Le juge ne pourra pas rester indifférent à mon coeur de mère. Je compte glisser un fois ou deux les termes "DANS L'INTÉRÊT DE MES DEUX ENFANTS".
Je compte soulever le point que Delarte fait une distinction entre nos 2 enfants en ne demandant que la garde de l'aîné. Mon petit se sent rejeté par son père, puis son frère à présent s'il reste avec Delarte.
Merci infiniment pour votre aide et votre regard sur la chose. Vous m'êtes d'une aide précieuse, et je vous en serai éternellement reconnaissante.
Demain matin, je pars pour ma semaine de vacances, au camp familial où je me rends chaque été depuis la séparation. Je vous porte ainsi que tous vos conseils en moi.
Bises
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