mercredi 21 janvier 2015

Des nouvelles de Halfmoon

Bon, je débute dans le blog, amthyste m'ayant intronisée "contributrice", je fais un article, je crois que c'est le seul moyen de discuter en mode "fil", ou alors, on réagit par commentaire(s)?

Je voudrais d'abord signaler que j'ai eu des news d'arabella, qui ne va pas bien, mais alors pas bien du tout, mais qui a "honte" (ah, on la connaît, cette mauvaise conseillère, qui nous isole encore plus) et n'ose donc pas venir "ressasser" (comme elle le dit) parmi nous. 

Je lui ai répondu, entre autres: "Et si tu ressasses, devant ta psy ou dans un forum, eh bien, que celle qui n'a jamais fait du surplace te jette la première pierre, et je suis prête à parier qu'il n'y en aura aucune, ou que celle qui se le permettrait ne serait pas concernée par le même genre de "mécanique perverse" que nous.". 

Je ne vais pas vous raconter ce qu'elle vit, je ne me permettrais pas, mais si l'une ou l'autre peut lui faire un ptit mail d'encouragement à venir sur le blog pour ne pas la laisser dans un isolement dangereux, ce serait bien...

Moi, je vais pas trop bien ces jours ci, c'est frustrant de ne pas passer du mode "libération" au mode "pleine forme", je pensais qu'une fois "libérée", j'allais retrouver l'énergie d'avant "tout ça"...mais je me fais à l'idée qu'après de telles épreuves (le "sevrage" du toxique en étant une fameuse, et après, les bouleversements intérieurs qui en découlent, quand on cherche le pourquoi du comment on en est arrivé là) eh bien, il y a des jours "avec" et des jours "sans", et qu'il ne faut pas que je me "brusque" de ne pas avancer "assez" (le niveau du "assez", c'est encore et souvent la voix critique de ma mère, à l'origine de mon conditionnement de victime qui me le dicte).

Je fais du surplace, mais je regarde derrière moi pour me rappeler tout le chemin parcouru, et ça me donne de l'espoir, même si le chemin est encore long, et la convalescence pas facile à accepter, dans sa lenteur...



11 commentaires:

Unknown a dit…

Chère Halfmoon,

Je suis contente de te lire ici, et j'espère que plusieurs emboîteront le pas.
Juste un petit mot rapidement en passant pour te dire que même moi je fais du surplace parfois, et j'ai appris à comprendre que ce surplace est nécessaire afin de passer à une autre étape ensuite.
L'essentiel, c'est de ne jamais retourner en arrière, SURTOUT!!!

En fait, je regarde l'évolution depuis trois ans presque et demie que j'ai quitté mon ex, et je constate que j'ai eu pas mal de moments où j'étais découragée, à bout de souffle. Qui ne le serait pas, avec tout ce qu'ils continuent à nous faire endurer, même une fois qu'on se soit tirées de leurs griffes??

Je pense que lorsque ces moments de surplace font face, il faut juste apprendre à les accepter, tels qu'ils sont. Se dire que ça va passer, et on le sait que ça va passer parce qu'on a connu pire! Se dire aussi que ce n'est pas important d'aller rapidement sur le chemin de la reconstruction. Ce qui est important, c'est que nous cheminons, nous avons franchi des étapes, nous avons retrouvé déjà une partie de ce que nous étions "avant" et nous savons ce que nous ne voulons plus désormais.

Je reviendrai plus longuement une autre fois.Et j'essaierai aussi de faire un coucou à Arabella en mp sur le forum.
Courage.

halfmoon a dit…

je te remercie, ça m'aide beaucoup à "lâcher prise" sur ce qui m'échappe, et que j'arrive à "ratrapper", parfois, une certaine forme de légereté que je re...euh, découvre, en fait, pour la première fois, et qui me tourneboule, je crois...avec en plus des effets genre "syndrôme post trauma", alors que je n'ai plus aucun contact, mais j'ai appris qu'il avait tenté de "se rapprocher" d'une amie après qu'elle lui ait répondu qu'elle avait régulièrement des nouvelles de moi...donc on ne sait jamais, qu'il tente encore un truc en douce. Moi, j'en bave encore certains jours, et même de chagrin, aargh, ça m'arrache la tronche de l'admettre, mais le "fantasme" revient parfois. Mais en arrière, jamais, la fin a été tellement énorme et lamentable que j'ai compris la fin inéluctable que je me préparais en restant. Pathétique, dur réveil du conte de fées...mais fichtrement "vaccinant"!

Unknown a dit…

Tu sais... Je te relis ce soir et j'ai envie de te dire quelque chose.
N'as-tu pas fait une liste des raisons pour lesquelles tu es mieux, plus heureuse et plus humaine, sans lui dans ta vie?
Si tu ne l'as pas encore faite, fais-la. Lis-la, relis-la, imprègne-toi de tous ses mots.

RETIENS les raisons pour lesquelles tu ne voudrais plus être avec lui. Dis-toi surtout que tu vaux plus que ÇA! Que tu MÉRITES plus que ÇA! Et que tu as le devoir de TE donner plus que ÇA!
TRAITES-TOI avec douceur, bienveillance, indulgence. Accepte tes failles, tes faiblesses passées, et garde le menton haut. SOIS FIÈRE de toi, des pas que tu fais chaque jour pour t'améliorer et te sortir de cette toxicité, pour reprendre le contrôle de toi-même, de TA VIE, de TES ambitions, de TES rêves.

Et dis-toi qu'avec le cheminement difficile et douloureux que tu es en train de faire, depuis des mois, eh ben il ne pourra qu'en ressortir quelque chose d'infiniment plus merveilleux. Tu ne seras plus HALF-moon, mais FULL-moon! :)

Tinou a dit…

Halfmoon,
Je me demandais quel serait le message qui me permettrait de partager cette petite marche sur place que j'ai découvert chez moi.

Mais avant ça, je voudrais te parler du chemin.
On croit qu'on doit parcourir du chemin avant d'y arriver.
C'est faux.
Parcourir le chemin, entammer le premier pas est déjà y arriver.
On y arrive loin ... ou pas.
Mais cheminer est déjà se retrouver, se tourner vers soi, décider de le prendre est déjà s'y retrouver, ne fût-ce que par anticipation.
Penser que ce chemin existe est déjà le créer.
Alors cheminer !!!!

Tu sais, cela fait 5 ans que j'ai entamé mon chemin vers moi.
5 ans que j'ai hurlé comme une bête à la découverte de son nouvel amour.
5 ans que j'ai cru mourir de chagrin.

Je me sens souvent "forte" de ces 5 ans.

Pourtant, vendredi...

Ça fait quelques mois que ma fille et moi avons découvert qu'il a changé de travail, ça on s'en balance, mais qu'il ait son bureau en haut de la rue de ma fille, qu'il traverse la ville tous les jours pour venir travailler près de chez nous... ça nous plaît moins.

Ma fille le croise parfois le matin dans le métro. Il sort, elle entre.
Il lui tient la porte ouverte, elle le snobe
Et lui, prend les gens à témoin que cette jeune là qui parfois lui dit "ta G." est une fille bien mal polie.
Les gens regardent ma fille, elle dit s'en foutre. Mais est-ce la vérité ?
Comment peut-elle entre deux portes dire que c'est son père adoptif ? qu'il lui a donné des coups de poing, qu'il a volé l'héritage de son père ?
Et moi je me sens mal.
Et ma fille qui me dit qu'il va régulièrement, le vendredi dans un établissement où j'y ai mes habitudes surtout le midi.
Mais qu'il commence à y aller vers 16h30, certains jours, où il doit passer ailleurs avant de rentrer chez lui.
C'est une de ses filles qui l'a dit à la mienne, mienne qui voulait savoir quand s'attendre à le rencontrer.
La première était terminée.
La seconde était plus de deux heures après.
En d'autres circonstances, j'aurais été à ce bistrot boire un thé en surfant car il se trouve en face de la salle où j'avais rendez-vous.
Je n'ai pas osé y aller.
Peur de le rencontrer
Peur de me faire agresser
Peur de ce qu'il pourrait me dire
Peur de ce qu'il pourrait dire de moi à ces gens que je connais
Peur de ce que certains clients que je connais auraient pu être là et entendre ce qu'il aurait pu dire.
Peur, oui encore et toujours peur de lui.

Tinou a dit…

Et je m'en veux.
Ce n'est pas à lui que j'en veux.
La ville est à tout le monde et je pense que seul le hasard a fait qu'il aille au même établissement que moi.
Il ne pouvait deviner, c'est à 3km de chez moi, il doit bien y avoir 10 entre là et chez moi.
Je tourne et retourne ça dans ma tête depuis vendredi.

Qu'aurais-je du faire ?
Y aller ? ou pas ?
Combien de temps encore vais-je devoir tenir comte de lui pour vivre ce que je VEUX vivre ?
Ce n'est pas une rechute, c'est pire.
C'est me rendre compte que tout n'est pas résolu... après 5 ans !

Ma parenthèse est faite, je vais continuer à te répondre.
Comme dit Amthyste, tu sais que tu ne peux y retourner, tu sens au fond de toi que tu es mieux sans lui. Que enfin tu te respectes, que tu t'aimes.
Que tu reprends le contrôle de ta vie, que tu t'affirmes enfin.
Que tu t'affirmes aussi vis à vis de cette fichue éducation reçue. (J'ai reçu je pense la même)

Dès que tu as l'occasion essaye de parler à la petite Halfmoon, de lui dire combien on l'a trompée sur les relations humaines.

Ce sont des bras qui te manquent, mais pas les siens, pas les bras faussement protecteur de ce monstre. C'est un fantasme, tu le dis toi même. Ce n'est qu'un fantôme.
Tu as envie de pleurer ? et alors ? pleure si ça te fais du bien. Vas crier en forêt si ça te soulage,du moment que tu ne lui parles plus, permet toi toutes les folies. Accorde toi le droit de craquer, d'avoir de la nostalgie pour ce qui aurait pu être, tant que ça reste entre toi et toi, que ça te soulage.
Il n'y a pas de pensée juste ou fausse en la matière.
Prendre soin de soi est aussi accepter de se faire du bien...quelques minutes, quelques heures.
Et puis reprendre de plus belle son chemin.

Je vous embrasse les filles.

Unknown a dit…

Oh, Eteint-celle!!!! Je viens de prendre le temps de tout lire!! Mon dieu, c'est affreux, ce "retour".... BEURK.
Bon, tes questionnements sont légitimes et tu le sais. Mais cette peur qui revient, même après 5 ans de reconstruction de l'oeuvre, ça prouve que ces ordures laissent des traces profondes et peut-être indélébiles........ De quoi avoir froid dans le dos. Merde, ce sont de vrais crayons feutres Sharpie, ces vampires. Impossible à effacer! grrr...

MAIS.
Je crois qu'il faille développer des techniques, dans ta tête, et se les répéter constamment pendant des années et des années. Regarder ta peur en face, la décortiquer, pour mieux l'affronter. Lui parler, à ta peur, lui demander ce qu'elle est revenue faire là, qu'est-ce qu'elle veut bien te raconter.
Tu comprends ce que je veux dire?

Mais tu l'as pas vu depuis combien de temps, au fait?

Tinou a dit…

Merci Amthyste.

Je ne l'ai plus vu depuis 5 ans.
Depuis devant le juge.
Nous ne nous sommes plus parlé, téléphoné, écrit.
Sauf pour l'échange des biens. Par mail. Et là il a envoyé qq'un à mon domicile.
Nous nous sommes croisés une fois dans la rue, je ne sais s'il ma vue et une fois dans un commerce.
Pas un signe de tête, rien.
Un étranger.

J'ai réfléchi et je sais ce qui me dérange.

1.J'ai des nouvelles activités, socio-culturelo-politiques.
L'établissement en question est un établissement que je fréquente seule, en famille, mais aussi dans le cadre de mes nouvelles activités.
J'ai peur que s'il savait que je le fréquente qu'il attaque ma réputation.
C'est un homme fort sympathique, gros, rondouillard, avec un visage lunaire qui attire la sympathie. Il a l'air honnête et est très bon comédien (il a fait de la scène son second métier).
Il est illusionniste et acteur, il a parfois des petits rôles au cinéma, dans la pub....
Il est possible aussi que le patron soit une ancienne connaissance d'études secondaires.
Il a bonne réputation, il a eu une banque.
Les gens le pensent honnête, gentil, serviable.
Il est amusant et a toujours une bonne blague à raconter.
C'est une personne agréable à fréquenter (de l'extérieur)

Je ne sais le crédit qu'on apporterait à ses dires, mais je sais par expérience qu'être sali apporte toujours des conséquences. Même si le doute persiste, une réputation salie reste souillée.

2.J'ai peur de me retrouver face à sa méchanceté, je n'ai pas l'impression d'être armée contre . Même lorsqu'elle vient d'une autre personne que lui, cela me laisse toujours sans voix.
Etant qqu'une de fondamentalement gentille, la méchanceté me surprend toujours. Je ne peux m'y préparer...
J'ai peur de me faire attaquer verbalement et sais que je ne pourrai répondre.
J'ai peur de me faire attaquer verbalement car je sais que ça me blessera... Même venant de lui.

Je me laisse l'hiver, moins propice à mes sorties.
Je retourne dans l'établissement, c'est incontournable mi mars; nous y avons rdv pour défiler au carnaval organisé par la commune. J'y défile. Je me change là. Avec les conseillers communaux, les seniors ...
Au printemps, ils installent une terrasse.
Aller à la terrasse, avant lui ?
M'installer durant ses heures de boulot et attendre ?
Il me verra, qui sait, il fera lui peut-être demi-tour ?

Je ne sais pas, j'hésite.
Je ne veux pas qu'il me dicte encore ma conduite.
Et là c'est ce qu'il fait... sans le savoir je pense.
Le hasard qui fait que cet établissement soit le plus proche de son boulot et près du métro :(

Normalement dès le printemps j'y passe régulièrement, il y a marché le mardi pm juste en face.
Parfois j'y mange avant d'aller au marché.
Parfois j'y donne rdv pour un repas avec ma fille, des amis.
Quelques fois l'an je vais y manger avec une amie qui habite en face.

Quelle galère qu'il ait trouvé du travail dans ma commune alors qu'il habite de l'autre côté de la ville.

Ce n'est pas de l'emprise là, c'est du tracas de le voir risquer se mêler à ma nouvelle vie.
pffffff

Anonyme a dit…

Eteint celle,
j'ai trouvé un truc à répondre à leur violence.
Je précise que celle du mien est plus fourbe que "gueulante", mais franchement, comme il n'était pas du genre à frapper, je préférais les cris que les "piques" et manip', c'est d'une perversité, la violence "sourde"!
Voici ma réplique à toute attaque de violence verbale: sourire, prendre un air navré comme devant un enfant tyran, et dire "eh ben, ça ne s'arrange pas, de ton côté, hein?"

à ne pas utiliser avec un violent susceptible (le mot est on ne peut plus juste) de passer aux coups, mais avec un roquet, c'est très efficace!

Bien sûr, il faut s'exercer un peu, c'est dur de ne pas s'énerver ou rentrer la tête dans les épaules, mais on fait semblant s'il le faut, et après son départ, on peut toujours se laisser aller.

Je dis ça, mais moi, c'est plus la peur, c'est la haine qui me pré-occupe, je commence à comprendre comment des gens qui n'ont pas la chance d'avoir les clés pour comprendre, comme moi, comme vous, en arrivent au crime passionnel, parce qu'ils ont été anéantis à l'intérieur par un-e pervers-e

enfin, pour "vider mon sac" (bien fouillé, il n'y a plus rien, même dans la doublure), ce matin j'ai envoyé un dernier mail (je n'accepte plus aucune discussion, lui ayant fait remarquer qu'il ne se souvient pas de ce qu'il dit ou entend, donc pas intéressant pour moi de perdre mon temps...CQFD) pour lui dire que je guérissais petit à petit de sa brutalité, mais que j'vais encore du mal avec ma honte (dont par contre je n'ai pas honte, si vous me suivez;) ) de n'avoir pas vu dès les premières "crises" suivies d'entourloupes avec le réel, à quel point il était lâche
En lui rappelant que cela faisait deux ans qu'il jouait la pauvre victime "empêché" de s'exprimer, mais que pour quelqu'un qui prêchait le courage et la volonté, c'était gonflé.

Anonyme a dit…

Que non, s'il ne s'exprimait pas sur les soi disant "raisons" qui justifieraient que je l'énerve, c'était SON problème, vu qu'il était un grand garçon et qu'on a le courage de ses opinions et d'assumer ses actes. Ou pas. Qu'il avait choisi de ne pas le faire, alors qu'il est adulte et a une langue et un clavier à sa disposition depuis 2 ans.
Puis rencontre cette aprèm par hasard: je lui ai dit fermement que je ne parlais plus ni aux brutes ni, surtout, aux lâches. Eh ben, il a fait quoi? Il est parti. Depuis que je vois clair dans son jeu il me fuit, ce qui est logique, vu qu'il n'est rien sans ma culpabilité, rien, juste une brute lâche (comme tous les harceleurs moraux)
En gros, que je vous dis tout ça...mais en vrai ça fait 3 pages!
Mais qu'est ce que ça m'a soulagée, de transcrire ce dialogue intérieur et de TOUT balancer, enfin!

Et surtout, de ne plus même avoir "besoin" de lui faire "reconnaître" sa brutalité: grave erreur que je faisais jusqu'en janvier, puisque de ça, de sa violence, en bon pervers, il ne souffre absolument pas, il jouit! faire appel à son sens "moral"? fallait il que je sois naïve!
Et de jouir à mon tour de lui expédier sa lâcheté, sa puérilité de pauvre calimero "empêché" par ceci, cela, (trop faim, trop froid, trop de bruit...pire qu'un nouveau né!).

Car là, mmm, pour lui qi aime se faire voir comme un grand fortiche, c'est + dur à entendre.
D'ailleurs depuis que j'ai axé mes répliques dans ce sens quand hélas on se croisait, il me fiche la paix. Il a fui, comme le lâche qu'il est.

halfmoon a dit…

Bon, quand je repense à ces années gâchées à me "contenir" pour ne pas perdre ce bouffon inepte, là, ça fait encore mal...mais ça va passer, le plus dur, c'est de me rendre compte que pendant ces 4 ans, j'aurais pu rencontrer quelqu'un de bien et avoir un deuxième enfant "sur le tard", mais que maintenant, c'est trop tard.
Je lui ai dit aussi, je me contrefous de ce qu'il va en penser ou en dire, c'est un fait, je l'assume, mais ça donne la "mesure" de l'amour qu'il a choisi d'anéantir, alors qu'il arrête de jouer du violon en prétendant qu'il n'a pas été aimé (ben oui, c'est son truc: tous tes efforts anéantis, ça c'est très dur, on le sait)
Bon, j'avance, je crois, car la haine que j'éprouve quand je repense à cet étron a plutôt tendance à me pousser vers des gens bien, drôle de paradoxe!
Je vous embrasse amythiste, eteint celle, je vous lis, mais ces derniers temps, je me suis consacrée à d'autres projets, pour prendre un peu de recul, et ne plus y penser...mais ça n'a pas marché tout à fait comme je le pensais, à cause de cette haine qui a remplacé tous les restes d'illusions qui restaient en ce début d'année...
Et ce mail envoyé ce matin, ma psy me dit que, contrairement à ce que je ressens (soulagement), en fait, il gagne si je reprends contact.
Mais je ne crois pas. D'abord, parce que je l'ai envoyé pour ne plus reprendre contact, n'avoir PLUS RIEN DE RIEN à dire (dans le vide, cela dit, vu qu'il zappe la moitié de ce qu'il dit/entend)
Je n'en suis pas sûre, faut voir à l'usage...Mais je crois que ne pas l'envoyer aurait été céder à la peur, peur de l'affrontement et/ou de l'abandon (car quand tu ne joues plus la victime, le bourreau s'embête) et que j'ai bien fait. Tout y est dit, surtout cette lâcheté qui gâche toute l'histoire sous un "nouvel éclairage" encore plus cruel pour mon amour propre que le précédent: une brute, je pouvais l'avaler, durement, mais je pouvais. Mais un lâche, ça, moi, c'est le plus dur! Donc, je DEVAIS lui dire (écrire, car moi j'ai le courage de mes opinions, contrairement à lui), oui, je le sens, surtout le fait "systématique" qu'il s'arrange pour ne rien dire, après deux ans de tentative de "dialogue" sur mes prétendues responsabilités, en se cachant derrière ses mots "théoriques" qui agissent comme des commodes "écrans de fumée" (puisqu'il me dit "endors toi devant ta tv avec tes cigarettes", ce qui m'arrive;, je lui remets dans la tronche), et que cette lâcheté consistant à ne donner aucun contenu clair à ses (looongs) discours pour éviter de devoir s'exprimer mais pouvoir en accuser l'autre (il prétend ne jamais en avoir eu l'occasion!!! ça, ça me rend dingue! mais je ne le montre même plus, je dis juste "je crois que tes migraines ont quelque chose à voir avec les efforts terribles que doit fournir ton pauvre cerveau pour "oublier" ce qui ne t'arrange pas")

Bon, comme vous voyez, j'y pense encore.
Parce que je fais le deuil du 2ème enfant que je n'aurai pas eu pour cet étron et de ma mère qui était la même, eh oui, ça venait bien de là...

Mais je vous rassure, de moins en moins, et j'ai retrouvé , si pas l'énergie d'avant, ni la foi complète dans la vie...mais plein d'ami e s qui m'en communiquent, en perfusion lente mais sûre!
C'est fou, hein, comme c'est une "épreuve" de lucidité inouïe et terriblement difficile à communiquer, que nous traversons, avons traversé...

Tinou a dit…

Chère Halfmoon,
Je pense malheureusement que la psy a raison.
Que c'est un acte de recul lorsqu'on les contacte à nouveau.
Il ne va pas retenir ce que tu as écrit (peut-être mm pas le lire), il va juste retenir que malgré tout ce qu'il t'a fait tu as fait un pas vers lui. Que tu lui as écrit.
Je pense qu'il est plus sain d'écrire si tu en éprouves le besoin et de ne pas le lui envoyer.

Pour mon souci, j'en ai parlé avec une amie qui anime des séances de PNL.
Sa réponse si simple m'a envoyé en plein visage que je ne sais pas encore réfléchir intelligemment quand c'est en rapport avec lui.
J'explique.
J'ai donc peur de ce qu'il pourra dire contre moi dans ce bistro que je fréquente aussi.
Mon amie m'a dit : "mais alors prévient tes copines et connaissances que vous fréquentez le même lieu et qu'il aime dire du mal de toi"
Eh mais c'est bien sûr, c'est élémentaire mon cher Watson !
Je l'ai fait, reste à voir si j'aurai le courage d'aller y boire un verre un soir, enfin je vous le dirai bientôt, j'ai prévu d'y manger un bout et boire un pot le 29 de ce mois.
Je vous tiendrai au courant.

Courage les filles, c'est un dur combat que nous menons !